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https://www.courrierinternational.com...ui-passent-la-semaine-de-quatre-jours
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Mes entretiens, comme d’autres recherches), ont montré que le « beau travail » devrait, idéalement, s’exprimer à travers plusieurs dimensions, imbriquées les unes dans les autres : esthétique (c’est agréable à regarder, propre, rangé), ludique (quand il peut y avoir une compétition amicale pour réaliser le plus bel-ouvrage, le plus impressionnant), pratique (ça fonctionne mieux, plus longtemps), sociale (on pense à ceux qui auront à monter la pièce défectueuse ou aux clients, à l’image qu’ils vont avoir de nous), revendicative (car on attend qu’il soit reconnu, y compris financièrement) et sanitaire (préserver a minima la force de travail et la santé contre l’usure, les accidents). Malheureusement, l’organisation du travail, les cadences imposées, les décisions prises dans la méconnaissance de la réalité des ateliers, empêchent trop souvent ce beau travail et conduisent à une pénibilité à la fois physique et psychique.
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Un ouvrier professionnel devenu ingénieur maison aux moteurs électriques me disait à propos d’un des directeurs de l’usine :
« Il voit la ligne bleu-horizon des Vosges, mais il ne voit pas le travail qui est à ses pieds. »
https://theconversation.com/le-beau-t...-ouvriere-trop-souvent-oubliee-173446
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Ce faisant, Houellebecq fait écho au concept de « modernité liquide » développé par le sociologue Zygmunt Bauman. Face à un monde soumis au changement permanent et à l’obsolescence programmée, marqué par la fin des solidarités traditionnelles et la dilution des processus de décisions, l’individu au travail se retrouve seul sous le poids de responsabilités qu’il ne peut pas assumer. Il ne peut plus compter que sur lui-même.
Le salarié moderne devient donc « liquide », multipliant les appartenances et cherchant à faire valoir ses compétences au plus offrant. Il veut choisir son organisation, son métier, être traité en client et vivre une expérience collaborateur unique. La consommation, ersatz de son identité sociale, apparaît comme un comportement réflexe dopé par la publicité dont le rôle « vise à vaporiser le sujet pour le transformer en fantôme obéissant du devenir. Et cette participation épidermique, superficielle à la vie du monde, est supposée prendre la place du désir d’être » (Rester vivant et autres textes).
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Houellebecq n’est pas dupe, ceci n’est qu’un miroir aux alouettes. Ses antihéros, pris par le jeu de la consommation, tombent finalement dans le piège qui leur est tendu. Si consommer devient la fin de toute chose, alors l’organisation du travail ne peut y échapper. Et que consomment les organisations en retour ? Rien de moins que les individus qui travaillent pour elles.
https://theconversation.com/apres-hou...ellebecq-sociologue-du-travail-171992
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https://www.businessinsider.fr/les-ca...lus-que-les-employes-en-france-188632
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Le développement personnel consiste simplement à dire aux gens qu’ils peuvent « s’améliorer », ce qui sous-entend qu’ils ne seraient pas assez productifs, pas assez valorisés ou pas assez « développés » pour l’instant. Les livres de développement personnel qui continuent à mettre en avant ce culte de la productivité sont toxiques. Je suggère l’opposé : dans le livre, j’explique justement qu’on en fait déjà assez, qu’on a déjà une valeur propre, comme être humain, qui n’est pas liée à notre performance. Nous n’avons pas besoin d’en faire plus, nous sommes déjà largement productifs. Le problème, c’est que la société ne protège pas suffisamment les gens vulnérables, et qui souffrent chaque jour un peu plus à cause de ces impératifs absurdes.
https://usbeketrica.com/fr/article/le...la-productivite-est-un-cercle-vicieux
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@NDA: délires de bobo, la réalité risque de les rattrapper
https://www.slate.fr/story/211279/ret...il-chomage-partiel-demission-vacances
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