Au cœur de la démarche de Time for the Planet, il y a aussi l’open source, condition imposée aux porteurs de projet, c’est-à-dire le fait que leurs innovations pourront être copiées par tous. « Nous proposerons un système de licence qui permettra à n’importe quel entrepreneur dans le monde de copier l’innovation et la commercialiser. Et il aura pour devoir, à son tour, de mettre en open source les améliorations techniques qu’il pourrait apporter à l’innovation ».
L’open source est un prérequis, aux yeux des six cofondateurs de Time for Planet, dans la lutte contre le réchauffement climatique. « On n’a qu’une génération pour réussir, si bien qu’il faut s’assurer que les innovations les plus pertinentes puissent se répandre au plus vite à l’échelle mondiale », reprend Coline Debayle. D’une certaine façon, on ne cherche pas à créer des entreprises, mais des marchés. »
Pour garantir ce principe, le fonds d’investissement prévoit de prendre la majorité des parts dans les entreprises créées. « Mais alors qu’habituellement, l’innovateur perd peu à peu le contrôle de sa société à mesure qu’il lève des fonds, nous voulons faire l’inverse, assure Coline Debayle. Dès le début, on établira un pacte prévoyant des objectifs environnementaux et de retour sur investissement. Dès qu’ils seront remplis, le porteur de projet pourra nous sortir à tout moment. » A terme, les six Lyonnais espèrent rassembler un milliard d’euros -entre les actions et les retours sur investissement- et créer 100 entreprises.
https://www.20minutes.fr/planete/2936...-investissement-citoyen-oeuvre-climat
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https://www.letemps.ch/economie/apres...nnaire-principal-blackrock-vend-parts
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