frenchhope: autoritarisme* + 0_archivebox*

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  1. Le caractère funeste du modèle néolibéral, dont le Chili de Pinochet a été le précurseur à l’échelle internationale (chapitre 1), ne réside pas seulement dans les conséquences délétères des politiques qu’il justifie. Certes, la privatisation des services publics, la marchandisation de biens universels (santé, éducation, eau), l’imposition des retraites par capitalisation ou encore la dérégulation du marché du travail sont préjudiciables par définition, dans la mesure où elles privent les citoyens de leurs droits les plus fondamentaux, brisent toute idée de solidarité et plongent la société dans son ensemble, et en particulier les classes les plus précaires, dans l’incertitude du futur. Mais, plus fondamentalement, si « le néolibéralisme nous tue », c’est parce qu’il a été pensé à cette fin, ou plus exactement, parce qu’il procède d’une volonté consubstantielle à sa nature : dominer par la guerre civile.
    https://laviedesidees.fr/Fichu-neoliberalisme.html
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  2. nous passons d’un modèle urbain libéral né dans la Silicon Valley à un modèle urbain autoritaire inspiré de l’hypersurveillance à la chinoise ! Un modèle que la crise épidémique bien sûr accélère.

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    La question de l’accès change de sens : elle glisse d’un accès en ligne à un accès au monde réel, rendant la question de la fracture numérique plus sensible que jamais ! Les applications qui aidaient autrefois les gens à réserver une table dans un restaurant deviennent le seul moyen de manger dans un restaurant ! Dans un « internet de propriétaires », la clôture numérique se referme sur chacun, comme le pointait le sociologue Jathan Sadowski (@jathansadowski, voir également « De la ville intelligente à la ville capturée »). Pour Banks, demain, nos centres-villes pourraient être restreints aux seuls abonnés d’Amazon Prime. À l’heure où nos paiements peuvent fusionner avec une vérification d’identité, de santé, d’inscription à des programmes… la ségrégation s’apprête à s’étendre au-delà des écrans en faisant se rejoindre la sécurité et la commodité, dans un monde où l’accélération technologique déborde désormais sur le monde réel.

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    C’est une ville qui devient illisible aux habitants, avec des interdictions complexes et fluctuantes, qui produit avec le temps une forme d’Absurdistan comme s’en amusent ou s’en désolent les réseaux sociaux ! C’est une ville fuyante, où les règles changent sans arrêt. C’est celle où la ville qui succède au jour paraît une autre ville, comme dédoublée par l’ombre d’elle-même. La Dark City est une ville que ses habitants ne comprennent plus et qui ne comprend plus ses habitants. C’est une ville qui ne semble plus aussi sûre qu’elle n’était. C’est une ville où les règles transitoires, agiles, bougent trop vite. La Dark City, c’est une ville qui cache et « en même temps » révèle sa face obscure. Une ville où les appartements deviennent nos bureaux. Une ville où plus rien n’est clair ou plus rien ne se lit. Une ville faite d’injonctions contradictoires paralysantes où ses habitants semblent déboussolés, comme s’il n’y avait plus d’orientation claire pour les guider. Une ville où on ne sait plus où elle nous emmène. Une ville masquée qui se dérobe plus qu’elle ne révèle. Une ville où l’urbanité même, le fait d’être ensemble, semble peu à peu disparaître… Dans la Dark City, c’est le sens même de la ville qui se dérobe à nous !
    https://www.internetactu.net/2021/03/24/apres-la-smart-city-la-dark-city
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  3. -
    https://www.contrepoints.org/2020/12/...de-plus-en-plus-brutal-et-autoritaire
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  4. >On aurait tort de croire, pour autant, que nos régimes se dirigent inévitablement vers un approfondissement de la démocratie. Pendant qu’une partie des citoyens éduqués et confiants dans leurs capacités s’enthousiasment pour les innovations démocratiques, d’autres cherchent le réconfort auprès de leaders charismatiques, qui prétendent incarner la volonté populaire et se passent volontiers de canaux alternatifs d’expression pour celle-ci.
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    >La représentation par tirage au sort remet en question les fondations élitistes de la représentation électorale. Peut-on dès lors s’attendre à ce que de telles innovations recréent un lien de confiance entre les élus et la population ? Cela ne paraît pas évident.
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    >la combinaison du tirage au sort et de certains quotas permet une inclusion intéressante. Néanmoins, le tirage au sort, réduisant la participation à quelques happy few, possède également ses limites en termes d’inclusion. Un autre défi consiste précisément à combiner participation de tous et délibération approfondie.
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    >À cet égard, les expériences les plus intéressantes sont celles qui articulent tirage au sort et référendum, comme les assemblées citoyennes irlandaises ou le Citizens’ Initiative Review en Oregon. Elles ont également l’avantage d’être influentes, alors qu’un grand nombre d’innovations démocratiques, jusqu’à présent, ont peiné à peser sur les décisions collectives – autre défi à relever.
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    >À moins d’emprunter la voie nettement moins séduisante d’une déconsolidation démocratique, voire d’une transition autoritaire, comme cela semble être le cas dans une diversité de contextes (Hongrie, Pologne, États-Unis), ou encore celle de la technocratie, on pourrait voir apparaître des régimes démocratiques « hybrides ».
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    >Plutôt qu’une incarnation de la volonté populaire par un seul parti, ou la gestion du bien commun par des technocrates, ces régimes démocratiques hybrides miseraient sur la pluralisation des expressions de l’opinion publique. La population serait représentée à la fois par des élus, issus de partis, et par des citoyens ordinaires, tirés au sort pour exercer des fonctions idéalement distinctes de celles des élus. Et parce que ces modes de représentation s’accompagnent inévitablement de distorsions diverses, des mécanismes d’initiative et de participation directe des citoyens viendraient compléter le tableau.
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    >Il y a fort à parier, par ailleurs, que se développeront des innovations démocratiques ayant la capacité de restaurer une certaine confiance dans les élus et dans les partis. On songe par exemple au mécanisme de révocation (recall), récemment réintroduit au Royaume-Uni, qui permettrait à la population de sentir qu’elle exerce un certain contrôle sur ses représentants, qu’ils ne sont pas libres de faire tout ce qu’ils veulent.
    https://theconversation.com/la-democr...icipation-est-elle-la-solution-148584
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  5. -
    https://theconversation.com/reconfine...du-psychologue-stanley-milgram-149413
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  6. -
    https://www.nouvelobs.com/idees/20201...a-pente-d-une-derive-autoritaire.html
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