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  1. L'acceptation d'un tel raisonnement est le signe d'un affaissement considérable de la morale. Les esprits sont désormais tellement habitués à l'utilitarisme et à l'importation des raisonnements marchands dans tous les domaines de la vie, qu'on ne comprend plus ce que Kant appelait la dignité de la personne humaine. Arthur Koestler l'a redit de façon plus sombre, car il a vécu dans sa chair l'abandon de ce principe. Dans son livre majeur, Le Zéro et l'Infini, il affirmait qu'« il n'y a que deux conceptions de la morale humaine et elles sont à des pôles opposés » : l'une d'elles « déclare l'individu sacré, et affirme que les règles de l'arithmétique ne doivent pas s'appliquer aux unités humaines – qui, dans notre équation, représentent soit zéro, soit l'infini » ; l'autre conception « part du principe fondamental qu'une fin collective justifie tous les moyens, et non seulement permet mais exige que l'individu soit en toute façon subordonné et sacrifié à la communauté – laquelle peut disposer de lui soit comme d'un cobaye qui sert à une expérience, soit comme de l'agneau que l'on offre en sacrifice ».

    À nouveau si nous étions certains que la vaccination des enfants pouvait mettre fin à la pandémie, ou à tout le moins certains qu'il n'y a aucun risque pour eux à long terme, leur vaccination obligatoire pourrait être envisagée, comme c'est le cas pour d'autres vaccins. Mais qui oserait soutenir publiquement qu'il en est ainsi pour le présent vaccin ?
    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/m...it-est-il-malade-du-covid-19-20211221
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  2. -
    https://thediplomat.com/2021/07/authoritarianism-cant-beat-climate-change
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  3. Le caractère funeste du modèle néolibéral, dont le Chili de Pinochet a été le précurseur à l’échelle internationale (chapitre 1), ne réside pas seulement dans les conséquences délétères des politiques qu’il justifie. Certes, la privatisation des services publics, la marchandisation de biens universels (santé, éducation, eau), l’imposition des retraites par capitalisation ou encore la dérégulation du marché du travail sont préjudiciables par définition, dans la mesure où elles privent les citoyens de leurs droits les plus fondamentaux, brisent toute idée de solidarité et plongent la société dans son ensemble, et en particulier les classes les plus précaires, dans l’incertitude du futur. Mais, plus fondamentalement, si « le néolibéralisme nous tue », c’est parce qu’il a été pensé à cette fin, ou plus exactement, parce qu’il procède d’une volonté consubstantielle à sa nature : dominer par la guerre civile.
    https://laviedesidees.fr/Fichu-neoliberalisme.html
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  4. nous passons d’un modèle urbain libéral né dans la Silicon Valley à un modèle urbain autoritaire inspiré de l’hypersurveillance à la chinoise ! Un modèle que la crise épidémique bien sûr accélère.

    ***

    La question de l’accès change de sens : elle glisse d’un accès en ligne à un accès au monde réel, rendant la question de la fracture numérique plus sensible que jamais ! Les applications qui aidaient autrefois les gens à réserver une table dans un restaurant deviennent le seul moyen de manger dans un restaurant ! Dans un « internet de propriétaires », la clôture numérique se referme sur chacun, comme le pointait le sociologue Jathan Sadowski (@jathansadowski, voir également « De la ville intelligente à la ville capturée »). Pour Banks, demain, nos centres-villes pourraient être restreints aux seuls abonnés d’Amazon Prime. À l’heure où nos paiements peuvent fusionner avec une vérification d’identité, de santé, d’inscription à des programmes… la ségrégation s’apprête à s’étendre au-delà des écrans en faisant se rejoindre la sécurité et la commodité, dans un monde où l’accélération technologique déborde désormais sur le monde réel.

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    C’est une ville qui devient illisible aux habitants, avec des interdictions complexes et fluctuantes, qui produit avec le temps une forme d’Absurdistan comme s’en amusent ou s’en désolent les réseaux sociaux ! C’est une ville fuyante, où les règles changent sans arrêt. C’est celle où la ville qui succède au jour paraît une autre ville, comme dédoublée par l’ombre d’elle-même. La Dark City est une ville que ses habitants ne comprennent plus et qui ne comprend plus ses habitants. C’est une ville qui ne semble plus aussi sûre qu’elle n’était. C’est une ville où les règles transitoires, agiles, bougent trop vite. La Dark City, c’est une ville qui cache et « en même temps » révèle sa face obscure. Une ville où les appartements deviennent nos bureaux. Une ville où plus rien n’est clair ou plus rien ne se lit. Une ville faite d’injonctions contradictoires paralysantes où ses habitants semblent déboussolés, comme s’il n’y avait plus d’orientation claire pour les guider. Une ville où on ne sait plus où elle nous emmène. Une ville masquée qui se dérobe plus qu’elle ne révèle. Une ville où l’urbanité même, le fait d’être ensemble, semble peu à peu disparaître… Dans la Dark City, c’est le sens même de la ville qui se dérobe à nous !
    https://www.internetactu.net/2021/03/24/apres-la-smart-city-la-dark-city
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  5. -
    https://www.contrepoints.org/2020/12/...de-plus-en-plus-brutal-et-autoritaire
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  6. -
    https://theconversation.com/reconfine...du-psychologue-stanley-milgram-149413
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