frenchhope: intérêt général* + 0_archivebox*

Les signets de cette page sont gérés par un administrateur.

11 signet(s) - Classer par : Date / Titre / Vote ↓ / - Signets des autres utilisateurs pour ce tag

  1. >Le temps d’une élection est effectivement celui des promesses et des engagements. Mais les élus peuvent-ils les tenir ? Rien n’est moins sûr tant les leviers de l’action publique locale cristallisent des convoitises. Pour autant, cela n’oblige pas à succomber à une vision simplifiée en termes d’intérêts cachés manipulant les décideurs.

    >De grandes entreprises au contact régulier des élus locaux – dans les domaines notamment de la promotion immobilière, de la distribution, de l’économie numérique, des réseaux – se sont ainsi dotées de services de relations institutionnelles et de lobbying pour travailler auprès des collectivités.
    >
    >Cette inégalité de moyens oblige de fait bon nombre d’associations à redoubler d’efforts pour se faire entendre. On le voit quand des édiles cèdent aux sirènes de grands promoteurs commerciaux invoquant les richesses et emplois induits, études à l’appui, par l’implantation d’un nouveau centre commercial : les riverains et associations de défense du cadre de vie sont contraints de multiplier leurs actions (manifestations, pétitions, recours, contre-expertises…) pour espérer infléchir un tel projet.

    >l’écho des intérêts défendus dépend des liens entretenus avec les élus locaux. Plus les acteurs sont sociologiquement et idéologiquement proches des élus, plus il leur est aisé d’en être entendu : en toute logique, les élus sont portés à écouter ceux qui partagent les mêmes codes et langages.
    >
    >On comprend mieux l’importance pour tel ou tel segment de la société d’avoir l’un de ses représentants sur une liste. Dans cette perspective, l’élection possible d’équipes écologistes à la tête de municipalités pourrait bien représenter une opportunité pour des associations environnementales partageant les points de vue de ces nouveaux élus.
    >
    >Tertio, les causes défendues résonnent différemment selon les conjonctures. Tout laisse penser que, dans les prochains mois, les arguments autour de l’emploi et du développement économique auront une portée renforcée auprès des élus. Il est vrai que, compte tenu des échéances électorales, les demandes mesurables quantitativement (comme les emplois) sont plus aisément monnayables que des biens communs auprès d’élus tenus d’afficher des bilans.

    >Ainsi se crée une déconnexion croissante entre l’échelle des compétences, de plus en plus intercommunales, et l’échelle des groupements de la société civile à forte dimension municipale. Doit-on parler dans ce cas de politiques publiques destinées à rester sans interlocuteurs ?
    https://theconversation.com/les-elus-...s-a-labri-des-groupes-dinteret-141255
    Vote 0
  2. L’apport essentiel des Lumières a consisté à installer l’Homme plutôt que Dieu au centre de l’univers. Elles célèbrent la liberté et l’avènement de l’Individu. Cet humanisme est un prolongement du christianisme. La loi devient l’expression d’un contrat social théorisé par Jean‑Jacques Rousseau, contrat entre des individus – et non plus des groupes – et l’État.
    https://theconversation.com/debat-la-...raison-de-lesprit-des-lumieres-152593
    Vote 0
  3. -
    http://www.cafepedagogique.net/lexpre...3092021Article637662492140744744.aspx
    Vote 0
  4. Nous savons à quel point le premier enjeu de l’Etat social de droit est précisément de rester indivisible, d’associer aux déclarations formelles du droit des capacités concrètes, du pouvoir d’agir et de transformer les mondes culturels et économiques dans lesquels les individus évoluent. A partir du moment où il tend à faire l’inverse, à reproduire des dispositifs de réification des individus, ces derniers se perçoivent, ce qui est psychiquement intenable, comme remplaçables, interchangeables, surnuméraires, inutiles, et la modernité devient le lieu d’une fabrique nouvelle de l’indignité.
    https://www.lemonde.fr/le-monde-evene...ion-democratique_6109582_4333359.html
    Vote 0
  5. là où les économistes arguent souvent que les effets pervers du libre échange peuvent être corrigés ex post par la redistribution, la déterritorialisation des échanges signifie que cela sera souvent impossible. Cela, parce que les acteurs les plus mobiles peuvent se relocaliser dans des juridictions moins complaisantes, par exemple des paradis réglementaires ou fiscaux.

    ~~~

    les navires qui forment la « colonne vertébrale » de la mondialisation sont moins régulés, moins sûrs, plus polluants, et moins taxés, qu’ils n’auraient pu l’être si les échanges avaient gardé une plus grande connexion avec les terres.

    Dans ces conditions, il est possible d’affirmer qu’une certaine mobilité est incivique, en ce qu’elle a pour objectif premier de contourner l’environnement réglementaire ou fiscal mis en œuvre par les pays participant aux échanges. Ces pays perdent une partie de leur capacité à mettre en œuvre des politiques au service de l’intérêt commun.

    ~~~

    ce processus a contribué à segmenter le monde social en deux mondes : d’une part des acteurs les plus mobiles, qui bénéficient grandement de la capacité à se déterritorialiser (par exemple par l’évasion fiscale) ; de l’autre, les plus immobiles, qui voient les biens communs locaux se dégrader.
    https://theconversation.com/le-temps-...-la-mondialisation-est-il-fini-195054
    Vote 0

Haut de page

Première / Précédent / Suivant / Dernière / Page 1 de 2 Marque-pages / ESPITALLIER.NET: Tags: intérêt général + 0_archivebox

À propos - Propulsé par SemanticScuttle