frenchhope: sédentarité* + activité physique* + santé* + évolution*

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  1. Les par­ti­sans de l’idée de pro­grès ne man­que­ront pas de men­tion­ner ce qui, à leurs yeux, est un argu­ment, voire l’argument prin­ci­pal de sa défense, à savoir l’augmentation de l’espérance de vie. Bien que plus ou moins exacte (elle est sou­vent exa­gé­rée ou mal com­prise, ce qu’ex­plique cet article), elle ne consti­tue­rait un argu­ment valable que si la durée de vie pri­mait sur sa qua­li­té. Ain­si que Sénèque le remar­quait déjà en son temps : « Pas un ne se demande s’il vit bien, mais s’il aura long­temps à vivre. Cepen­dant tout le monde est maître de bien vivre ; nul, de vivre long­temps. » C’est pour­quoi : « L’essentiel est une bonne et non une longue vie. »

    J’ai eu l’occasion, il y a quelques temps, de m’entretenir avec Mary­lène Patou-Mathis, une pré­his­to­rienne fran­çaise, vice-pré­si­dente du conseil scien­ti­fique du Muséum natio­nal d’Histoire natu­relle, qui a pas­sé du temps par­mi les Sans, des chas­seurs-cueilleurs vivant (ou sur­vi­vant encore), entre autres, sur le ter­ri­toire du Bots­wa­na (bien que l’expansion de la civi­li­sa­tion indus­trielle soit en train de les détruire à petit feu). Je me sou­viens encore de sa des­crip­tion de leurs apti­tudes phy­siques incroyables, de leur dex­té­ri­té, de leur agi­li­té, de leur endu­rance, de leur vita­li­té et de leur jovia­li­té. Il sem­blait clair, à ses yeux, que les Sans incar­naient, bien plus en tout cas que les civi­li­sés, le déve­lop­pe­ment du plein poten­tiel de l’être humain. Beau­coup d’anthropologues, d’ethnologues et de scien­ti­fiques ayant étu­dié (et/ou vécu par­mi) un ou des peuples de chas­seurs-cueilleurs par­tagent cette pers­pec­tive.
    https://www.partage-le.com/2017/09/03...s-effets-sur-la-sante-de-letre-humain
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  2. La bonne nouvelle, c’est que ces processus hormonaux sont toujours présents chez nous et qu’ils n’attendent qu’une chose : être sollicités. Le premier pas vers un mode de vie actif est de prendre conscience de cette force qui nous pousse vers la minimisation des efforts. Cette prise de conscience permet de mieux résister aux innombrables opportunités de sédentarité qui nous entourent.

    Par ailleurs étant donné que, comme nos ancêtres, la grande majorité d’entre nous ne pratique une activité physique que lorsque c’est amusant ou nécessaire, la meilleure façon de promouvoir cette dernière est de la rendre agréable. Il faut donc (re)structurer nos environnements pour la favoriser, notamment lors de nos déplacements quotidiens.

    Les politiques publiques devraient par exemple développer des infrastructures et des espaces publics ouverts, sécurisés et bien entretenus afin de favoriser l’accès à des endroits propices à la marche, au vélo et à toute autre activité physique. L’architecture des nouveaux bâtiments devrait aussi favoriser notre activité physique tout au long de la journée, en privilégiant l’accessibilité aux escaliers, les postes de travail debout, etc.
    https://theconversation.com/nous-sommes-programmes-pour-la-paresse-113770
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