frenchhope: surmédication*

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  1. Ces phénomènes sont aggravés par la crise Covid, mais ils lui sont antérieurs. En effet, l’analyse des bases de données de santé sur la période 2014-2021 montre déjà une augmentation continue :

    +9,48 % pour les dopaminergiques,

    +27,7 % pour les anticholinergiques,

    +48,54 % pour les antipsychotiques,

    +62,58 % pour les antidépresseurs,

    +78,07 % pour les psychostimulants,

    +155,48 % pour les hypnotiques et sédatifs.

    Seule la consommation d’anxiolytiques a légèrement baissé (-3,46 %) sur la période. Dans les années 2000-2010, plusieurs travaux ont montré que cette dernière était particulièrement élevée en France, notamment en population pédiatrique.

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    Le constat est identique si l’on raisonne en termes de prévalence de la consommation de psychotropes chez les 0-20 ans entre 2010 et 2021 (la prévalence étant la fréquence de survenue d’un phénomène de santé dans une population pour une période donnée) :

    De 2,01 % à 2,72 % pour les hypnotiques et les anxiolytiques, soit une augmentation d’environ 35 %,

    De 0,28 % à 0,60 % pour les antipsychotiques, soit une augmentation d’environ 114 %,

    De 0,23 % à 0,57 % pour les psychostimulants, soit une augmentation d’environ 148 %,

    De 0,29 à 0,81 % pour les antidépresseurs et les normothymiques, soit une augmentation d’environ 179 %.

    Les données Openmédic 2021 suggèrent que plus de 5 % de la population pédiatrique pourrait être concernée. Et dans la mesure où ces taux de consommation intègrent les données des 0-3 ans et des 3-6 ans, pour lesquels les prescriptions de psychotropes restent rares, la prévalence chez les 6-17 ans pourrait en fait être nettement plus élevée.
    https://theconversation.com/sante-men...outes-les-bornes-scientifiques-201639
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  2. Du paracétamol (connu sous le nom d'acétaminophène aux États-Unis) aux antihistaminiques, en passant par les statines, les médicaments contre l'asthme et les antidépresseurs, il est de plus en plus évident qu'ils peuvent nous rendre impulsifs, fâchés ou agités, diminuer notre empathie envers les étrangers et même manipuler des aspects fondamentaux de notre personnalité, comme le fait que nous soyons névrosés.

    Chez la plupart des gens, ces changements sont extrêmement subtils. Mais chez certains, ils peuvent aussi être dramatiques.

    Si ces affirmations sont vraies, les implications sont profondes. La liste des coupables potentiels comprend certaines des drogues les plus consommées sur la planète, ce qui signifie que même si les effets sont faibles au niveau individuel, ils pourraient façonner la personnalité de millions de personnes.

    La recherche sur ces effets ne pourrait pas tomber à un meilleur moment. Le monde est en pleine crise de surmédication, les États-Unis achetant à eux seuls 49 000 tonnes de paracétamol chaque année - ce qui équivaut à environ 298 comprimés de paracétamol par personne - et l'Américain moyen consommant pour 1 200 dollars de médicaments sur ordonnance au cours de la même période.

    Et avec le vieillissement de la population mondiale, notre soif de drogue va encore s'aggraver et devenir incontrôlable. Au Royaume-Uni, une personne sur dix de plus de 65 ans prend déjà huit médicaments par semaine.

    L'une des raisons pour lesquelles les médicaments peuvent avoir un tel impact psychologique est que le corps n'est pas seulement un sac d'organes séparés, inondé de produits chimiques aux rôles bien définis - c'est plutôt un réseau, dans lequel de nombreux processus différents sont liés.
    https://www.bbc.com/afrique/monde-51256543
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