frenchhope: technosolutionnisme* + politique*

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  1. 2/9 - Derrière ce mépris mal placé, n’y aurait-il pas une peur panique d’ouvrir la controverse autour du type de société que dessine la #5G ? Un monde fait d’#algorithmes, de profilages et de surveillance -
    3/9 - -un monde où les rapports humains sont conditionnés à l’omniprésence de prothèses communicantes, où les stimuli publicitaires permanents ne laissent aucun répit, épiant nos moindres faits et gestes.
    4/9 - Depuis de nombreuses années, la #téléphonie #mobile et plus généralement les innovations #technologiques sont considérées comme un sujet « adémocratique ».
    5/9 - Seule une poignée d’ #ingénieurs #télécom, #informaticiens et #investisseurs sont admis à penser ces innovations qui, pas-à-pas, engendrent un bouleversement profond de notre relation au monde.
    6/9 - Le choix de #société induit par la #5G nécessiterait au minimum un débat public pluraliste, contradictoire et transparent.
    7/9 - Selon @Skerckhove directeur général d' @APEnvironnement, l’heure est venue de refuser avec détermination cette fuite vers l’abîme.
    8/9 - En rejoignant les #associations mobilisées, en interpellant les #éluslocaux, en organisant des blocages de chantiers ou encore en participant activement à une campagne de #boycott de la #5G afin d’obtenir ce qui nous est dû : une planète soutenable !
    9/9 - Le nouveau livre de @Skerckhove est disponible en librairie et sur notre site internet : tuedelechiquier.net
    https://threadreaderapp.com/thread/1482001308584493060.html
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  2. > "La communauté pseudo-rationaliste y est composée de quelques centaines de personnes, hyperactives en ligne, pour la plupart sans production scientifique (hormis quelques doctorants, souvent en thèse industrielle ou en reprise d’études). Les ingénieurs y sont fortement représentés, et en particulier ceux de grandes entreprises publiques privatisées. On y compte aussi quelques dizaines d’agriculteurs et une cinquantaine de militants « libertariens », les « Ze », formant un sous-milieu radicalisé de cadres commerciaux, de traders, de cadres d’assurance, etc. Parmi les figures saillantes du milieu pseudo-rationaliste en ligne, on compte trois journalistes, Emmanuelle Ducros (L’Opinion), Géraldine Woessner, (Le Point) et Peggy Sastre (Le Point et Causeur), un animateur de télévision, Olivier Lesgourgues dit Mac Lesggy, un entrepreneur « libertarien », Laurent Alexandre  11 » , des communicants vulgarisateurs de GRDF, d’EDF, d’Orano (ex-Areva), de BASF et de Bayer, ainsi que des youtubeurs du mouvement zététique/sceptique. La tribune #NoFakeScience a récemment servi à fédérer ce milieu  12 » . Sur Twitter, les « Ze », les « Zet » et les autres forment une communauté solidaire mais hétérogène, portant des attaques en meute et, se défendant en adoptant la posture du martyr numérique que je décrirai plus bas. Ainsi, l’annonce du présent article m’a valu six menaces de procès, la collecte et la diffusion des quelques photographies en ligne où je figure, la recherche de mon adresse privée et une incroyable cohorte d’insultes."
    https://www.cairn.info/revue-zilsel-2020-2-page-15.htm
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  3. -
    https://invidious.fdn.fr/watch?v=A1l4BAkG2ms
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  4. « La haute administration n’a pas encore intériorisé que l’écologie peut sauver des vies. Elle la voit comme une question sectorielle, non comme un élément de l’intérêt général. »
    https://www.nouvelobs.com/ecologie-po...me-qui-regne-au-sommet-de-l-etat.html
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  5. -
    http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/le-petit-theatre-de-la-techno
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  6. > Un autre constat est frappant dans votre livre, c’est combien les ingénieurs se révèlent un peu déconnectés des réalités. Vous citez notamment les enquêtes de la société des ingénieurs et scientifiques de France qui montrent par exemple, pour un sondage de 2011, que 14 % des ingénieurs pensent que si les choses continuent sur leur lancée, nous allons bientôt vivre une catastrophe écologique majeure (contre 89 % des Français ou 83 % des cadres). 87 % des ingénieurs estiment que le génie de l’homme permettra que la Terre reste vivable (contre 51 % des Français et 57 % des cadres). Derrière ces chiffres, on sent qu’un monde de perception sépare les ingénieurs du reste de la population. Vous soulignez notamment que les ingénieurs sont peu politisés, dociles et profondément technosolutionnistes.

    > Face à chacun de ces défis, vous soulignez surtout les difficultés : ils ne semblent pas toujours impliqués dans la responsabilité sociale de l’entreprise, qui semble leur être imposée ; ils rechignent à reconnaître leur responsabilité dans le développement technique et peinent à être moteur d’une démocratie technique ; quant aux responsabilités environnementales nouvelles qui s’adressent à eux, là encore, ils ne semblent pas toujours moteurs de ces transformations

    > Pour prendre un exemple simple, quoique fantaisiste, brûler un hectare de végétation dans une forêt primaire en Amazonie n’est pas compensé par le fait de planter un hectare de pins Douglas dans les Landes Françaises. Or l’approche technosolutionniste ne sait pas gérer cette absence d’équivalence.

    > C’est davantage de réflexivité, de capacités d’analyses économiques et politiques des phénomènes techniques, de modes de gouvernance horizontaux et transparents, dans la formation comme dans les pratiques des ingénieurs, oui, oui et oui ! A titre d’exemple, le philosophe et spécialiste de l’éthique américain Michael Davis recommande aux entreprises qui emploient des ingénieurs d’instaurer un temps de discussion régulier sous la forme de brown bag lunch éthiques. Au déjeuner, chaque salarié apporte ainsi son sandwich et une question éthique empruntée à l’actualité ou au secteur professionnel pour en discuter dans un espace qui n’est pas celui de la prise de décision. L’avantage principal de cette pratique est que quand un problème surgit sur le lieu de travail, les modalités de la discussion – certains philosophes parleraient d’ethos de la discussion – sont déjà en place.

    > Cependant, dans un contexte de faillite des démocraties occidentales, j’insisterais peut-être plutôt sur un renouvellement du contrat social dans sa forme rousseauiste, c’est-à-dire un modèle dans lequel on ne s’embarrasse pas d’un souverain ou d’un manager pour promouvoir l’intérêt général
    http://www.internetactu.net/2020/02/24/les-ingenieurs-au-defi-de-lethique
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