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  1. > Un autre constat est frappant dans votre livre, c’est combien les ingénieurs se révèlent un peu déconnectés des réalités. Vous citez notamment les enquêtes de la société des ingénieurs et scientifiques de France qui montrent par exemple, pour un sondage de 2011, que 14 % des ingénieurs pensent que si les choses continuent sur leur lancée, nous allons bientôt vivre une catastrophe écologique majeure (contre 89 % des Français ou 83 % des cadres). 87 % des ingénieurs estiment que le génie de l’homme permettra que la Terre reste vivable (contre 51 % des Français et 57 % des cadres). Derrière ces chiffres, on sent qu’un monde de perception sépare les ingénieurs du reste de la population. Vous soulignez notamment que les ingénieurs sont peu politisés, dociles et profondément technosolutionnistes.

    > Face à chacun de ces défis, vous soulignez surtout les difficultés : ils ne semblent pas toujours impliqués dans la responsabilité sociale de l’entreprise, qui semble leur être imposée ; ils rechignent à reconnaître leur responsabilité dans le développement technique et peinent à être moteur d’une démocratie technique ; quant aux responsabilités environnementales nouvelles qui s’adressent à eux, là encore, ils ne semblent pas toujours moteurs de ces transformations

    > Pour prendre un exemple simple, quoique fantaisiste, brûler un hectare de végétation dans une forêt primaire en Amazonie n’est pas compensé par le fait de planter un hectare de pins Douglas dans les Landes Françaises. Or l’approche technosolutionniste ne sait pas gérer cette absence d’équivalence.

    > C’est davantage de réflexivité, de capacités d’analyses économiques et politiques des phénomènes techniques, de modes de gouvernance horizontaux et transparents, dans la formation comme dans les pratiques des ingénieurs, oui, oui et oui ! A titre d’exemple, le philosophe et spécialiste de l’éthique américain Michael Davis recommande aux entreprises qui emploient des ingénieurs d’instaurer un temps de discussion régulier sous la forme de brown bag lunch éthiques. Au déjeuner, chaque salarié apporte ainsi son sandwich et une question éthique empruntée à l’actualité ou au secteur professionnel pour en discuter dans un espace qui n’est pas celui de la prise de décision. L’avantage principal de cette pratique est que quand un problème surgit sur le lieu de travail, les modalités de la discussion – certains philosophes parleraient d’ethos de la discussion – sont déjà en place.

    > Cependant, dans un contexte de faillite des démocraties occidentales, j’insisterais peut-être plutôt sur un renouvellement du contrat social dans sa forme rousseauiste, c’est-à-dire un modèle dans lequel on ne s’embarrasse pas d’un souverain ou d’un manager pour promouvoir l’intérêt général
    http://www.internetactu.net/2020/02/24/les-ingenieurs-au-defi-de-lethique
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  2. -
    https://usbeketrica.com/article/femme...tele-realite-le-sexisme-se-porte-bien
    Tags: , , par frenchhope (2020-03-06)
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  3. > les élections doivent se tenir dans un contexte qui donne aux citoyens le temps et les moyens de s’informer sur les différentes options politiques en présence et leurs mérites, afin de comprendre les raisons pour lesquelles chaque parti défend le projet politique qu’il présente. Dans cette perspective, les résultats d’une élection ne sont pas légitimes juste parce qu’ils sont l’expression de la majorité. Ils sont légitimes parce qu’ont été assurés la circulation de l’information et l’affrontement contradictoire des points de vue.

    > Alors que la campagne officielle des élections municipales s’est ouverte le 2 mars dernier, depuis quelques semaines le débat public est monopolisé par l’épidémie de Covid-19 et la progression exponentielle du nombre de malades. L’attention des citoyens est détournée des enjeux des élections municipales à venir, tous étant bien plus préoccupés – à juste titre – par les questions de santé publique. Or, bien que primordiales, ces questions ne sont pas l’enjeu principal d’un scrutin qui porte sur le choix du futur maire d’une commune. Et ce d’autant moins que les maires disposent certes de compétences quant à la santé publique et la prévention des risques sanitaires ; mais ils ne disposent pas de celles qui relèvent de la gestion d’une pandémie.

    > La situation actuelle est bien trop éloignée des conditions idéales de débat démocratique d’après le paradigme délibératif. Si une décision prise à la majorité est légitime en tant qu’elle est la meilleure au regard du débat qui s’est tenu, l’indisponibilité des citoyens – dont l’attention limitée est mobilisée par la crise en cours plutôt que par les programmes des candidats – prive le résultat des élections de sa légitimité délibérative.
    https://theconversation.com/de-la-democratie-en-temps-de-covid-19-133659
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  4. C’est un phénomène de déni classique. Certains se disaient « je vais bien » et avaient une impression de toute puissance par rapport au virus. Par ailleurs, comme les médias ont beaucoup parlé du coronavirus en disant que ses effets étaient comparables à celui d’une grippe, beaucoup de gens en ont minimisé le danger. Enfin, certains discours complotistes remettent toujours en cause les décisions des politiques, même en période de crise.
    https://www.20minutes.fr/justice/2740...de-selon-psychiatre-christian-navarre
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  5. > Jean-Michel Blanquer a dit dimanche matin tout haut, et avec une distance et une froideur stupéfiantes, ce qu’était la stratégie du gouvernement depuis le début. Il a expliqué qu’il ne s’agit pas «d’empêcher que le virus passe… mais de faire en sorte qu’il passe de la manière la plus étalée possible dans le temps», de sorte que «50% à 70% de la population in fine soit » contaminée par le virus» pour atteindre «l’immunité majoritaire».

    > Derrière ces pourcentages, ce sont des personnes qui vont mourir. Il s’agirait d’immuniser de l’ordre de 40 millions de personnes en les exposant au virus. Avec un taux de décès se situant, selon qu’il y a ou non des possibilités de soins suffisants, dans une fourchette de 1% à 5%, cela veut dire entre 400 000 et 2 millions de décès. Une stratégie qui consiste à sacrifier délibérément des centaines de milliers de vies alors qu’une alternative existe, dont les Chinois ont déjà montré qu’elle était possible, est simplement monstrueuse.

    > La stratégie chinoise consiste à «tuer l’économie» pendant deux mois pour pouvoir confiner complètement les gens et les sauver. Elle a permis de juguler l’épidémie au moins provisoirement. Le fait que ce soit seulement provisoire ne peut être considéré comme une objection. Le temps dans cette affaire est le facteur essentiel. C’est ce qui peut permettre de découvrir des traitements ou tout simplement de réfléchir sereinement aux diverses possibilités et de s’organiser. Tant que les gens ne sont pas morts, on peut espérer les protéger. Mais ceux qu’on a sacrifiés ne reviendront pas. L’économie, elle, s’en relèvera.

    > Du point de vue de la décision politique, une semaine est une éternité, et un retard d’un jour devient vite un crime de masse. La stratégie utilisée jusqu’ici nous a déjà conduits à la catastrophe, car nous sommes d’ores et déjà certains d’avoir des milliers de morts en France. Et des milliers de morts, c’est une catastrophe. Mais nous pouvons encore éviter d’en avoir des centaines de milliers. A condition de prendre les bonnes mesures immédiatement : pas demain ou après-demain. Immédiatement. En continuant à faire semblant de maîtriser et en tergiversant, nous tuerons à la fois les personnes et l’économie.

    > Monsieur le Président, vous n’avez pas le droit de sacrifier des centaines de milliers de vies sur l’autel de l’économie, vous devez confiner complètement la population, y compris en faisant appel à la force publique pour organiser ce confinement, et vous devez le faire immédiatement. Ce que la Chine est parvenue à faire, nous pouvons le faire, nous devons le faire.
    https://www.liberation.fr/debats/2020...iner-la-population-maintenant_1781909
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  6. -
    https://blogs.letemps.ch/laurent-horv...ours-de-crash-petrolier-le-baril-a-26
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    https://www.boursorama.com/actualite-...aire-c48cbf5904da7f9eb66a873f33c52a53
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  8. "La méditation n’est pas un simple « outil », mais une manière de vivre au quotidien, une pratique qui nous permet d’accueillir notre agitation intérieure et de la transformer. En sanscrit l’un des termes pour méditation est « bhavana » qui veut dire « cultiver ». Méditer est bien l’art de cultiver notre terrain, notre champ, l’unité corps-esprit. Si nous mettons en place une sorte d’écologie de l’esprit, nous pouvons produire de la joie même dans les moments les plus difficiles en transformant les émotions conflictuelles. Ces émotions désagréables deviennent le compost de notre terrain, car nous pouvons les transformer. C’est une pratique qui approfondit notre sentiment de gratitude avec de grands bienfaits observés pour notre équilibre corps-esprit."

    "Les critiques qui émergent autour de la pratique de la méditation se fondent sur le fait qu’il s’agirait d’une pratique « individualiste » qui nous empêche de nous occuper collectivement de notre vie sociale ou politique. L’étude approfondie des pratiques de méditation prouve au contraire qu’il ne s’agit nullement d’une évasion ou d’un repli individualiste. Il est démontré scientifiquement que lorsque les personnes sont formées aux pratiques de méditation centrées notamment sur la compassion et l’auto-compassion, alors elles font preuve d’une compassion accrue pour elles-mêmes et pour les autres, ce qui réduit du même coup leur niveau de stress."

    "La pleine conscience est avant tout une forme de générosité. Nous pouvons grâce à elle offrir notre paix, le calme que nous cultivons pendant la pratique, à ceux et celles qui nous entourent, afin d’élargir les « cercles du care », le périmètre de notre attention. C’est la promesse d’un changement radical dans la qualité de notre présence au monde. La diffusion des pratiques de pleine conscience dérive du fait que de plus en plus de monde reconnaît aujourd’hui l’importance de prendre soin de l’esprit ; de manière similaire, par le passé, nous avons pris la bonne habitude de nous laver les dents tous les jours. Ainsi aujourd’hui dans cet état ou les émotions sont fortes, où le collectif dépasse l’individuel, il semble y avoir une invitation implicite à ce retour vers le souffle en dedans et au dehors."
    https://theconversation.com/le-dehors...-et-souffle-a-lere-du-covid-19-134605
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  9. -
    https://www.lefigaro.fr/vox/politique...mbre-dans-la-procrastination-20200327
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