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  1. Plus globalement, l’émergence de techniques de chiffrement robustes et simples d’utilisation, comme la cryptographie numérique à clé publique (7), doit conduire à repenser en profondeur la question de l’identité des personnes et des moyens de s’en assurer. Le rôle actuel de l’État comme autorité de délivrance des titres tient à sa capacité supposée à s’assurer de l’identité des demandeurs. Pour autant, on peut envisager d’autres systèmes plus décentralisés dans lesquels les familiers d’une personne attesteraient cette identité en signant cryptographiquement ses documents. Un tel mécanisme est déjà employé par les utilisateurs de la cryptographie pour signer les clés de leurs connaissances et ainsi augmenter leur niveau de confiance à l’égard de tiers. Une telle architecture correspondrait en fait à un retour aux fondements de l’identité en tant que connaissance partagée par les membres d’une communauté. Elle pourrait éviter le recours aux informations biométriques, d’usage délicat, car non révocables. Cependant, sous un régime autoritaire, elle aurait pour inconvénient majeur de rendre plus difficile l’établissement de faux papiers, de multiples personnes devant alors se porter garantes du détenteur du titre d’identité, et s’exposer avec lui.
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/04/PELLEGRINI/58551
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  2. >Partout la sécurité l’emporte sur la liberté (le libéralisme qui devrait pourtant prôner la liberté préfère finalement asseoir son pouvoir par la sécurité et la police, ce qui n’en fait plus tant un libéralisme qu’un fascisme). La société sécuritaire vise à « contrôler et gouverner les modes d’apparition »… Et pour cela, la technologie est son meilleur outil puisqu’il permet de justement de créer des “apparitions”, c’est-à-dire de prédire le risque et de le contenir, de calculer des probabilités, de faire apparaître des fantômes, des aberrations, des justifications chiffrées à l’inacceptable, de transformer les gens en spectres, les signes en signaux même et surtout si leur interprétation est fausse. La raison numérique a ainsi redonné vie au fantasme de la connaissance intégrale auquel rien n’échappera et qui considère le monde comme un réservoir où puiser sans fin. La machine est l’outil de l’extorsion et de l’extraction. La connaissance n’est plus qu’un appareillage, une forme d’organisation contraignante et totale. Or, constate Mbembe “en dépit de l’accumulation sans précédent de connaissances, les mauvaises idées, pauvres et simplistes, limitées, n’ont jamais autant fait fortune”. La technicisation de la vie ne nous rend pas plus rationnels ou raisonnables.

    >Pour Mbembe, le numérique est la continuation, sous d’autres formes, d’une discrimination sans fin qui vise à créer des zones d’indétermination juridique autour de certains pour les punir préventivement, depuis des approximations qui visent à les transformer en suspects avant même qu’ils aient été jugés ou condamnés. Le brutalisme est une accélération technique de la guerre sociale qui vise à mettre les gens en cage après avoir rendu leurs espaces de vie invivables. Pour certains : c’est la décélération, l’entrave, l’immobilisation, la sédentarisation forcée voire le confinement dans des réserves ou des camps (« L’immobilité des uns, souvent, est une ressource indispensable pour la mobilité des autres »). La prédation dépend de la capacité à contrôler les flux et les mouvements.

    >L’être humain ne poursuit plus sa liberté, mais sa puissance. Cette quête, pour s’assouvir, repose sur une violence organisée, une force destructive seule capable de faire justement démonstration de puissance à l’encontre des races et des classes superflues

    > Le solutionnisme technologique est mis au service de la seule puissance par le biais quasi unique d’une surveillance toujours plus intense et plus profonde. Il est assurément une maladie épidémique, une volonté de puissance qui s’exerce toujours à l’encontre de la liberté du plus grand nombre.
    http://www.internetactu.net/2020/06/0...rt-a-rendre-le-pouvoir-indestructible
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  3. L’électricité n’est pas un indicateur environnemental. On peut avoir peu d’impacts environnementaux en consommant beaucoup d’électricité (3G) si elle est produite à partir d’une énergie primaire peu impactante (barrage sur un fleuve par exemple). Inversement, on peut avoir beaucoup d’impacts environnementaux en consommant peu d’électricité (5G) si elle est produite à partir d’une source impactante (charbon pour les émissions de GES ou photovoltaïque pour l’épuisement des ressources abiotiques par exemple).

    Si la réduction de la consommation électrique est intéressante, elle ne se suffit pas à elle-même et ne témoigne pas de gains environnementaux.
    Moins de consommation électrique en valeur relative mais plus en valeur absolue

    Les « pro » 5G affirment que cette cinquième génération de technologie de transmission de données par onde radio consommera moins d’électricité. C’est vrai. En valeur relative, une cellule 5G consomme moins d’électricité.

    Mais comme il faudra plus de cellules pour couvrir la même surface, cela annihile les gains en valeur relative. En effet, plus une fréquence radio est élevée et moins elle porte loin, donc plus il faut d’antennes pour couvrir la même surface.

    Sans compter sur l’effet rebond qui va se traduire par une augmentation très significative de la consommation électrique globale (lire plus bas).
    Obsolescence programmée

    La généralisation de la 5G se traduira inévitablement par le raccourcissement de la durée de vie des smartphones 2G / 3G et 4G. Des dizaines de millions d’utilisateurs en France, et des milliards dans le monde, se laisseront tenter par un « smartphone 5G à 1 euros contre réengagement 24 mois ». C’est un fait qui se confirme à chaque nouveau saut technologique : TNT vers TNT HD, 2G vers 3G, 3G vers 4G, ADSL vers fibre, TV HD vers 4K, etc.

    La 5G va donc contribuer à déclencher l’obsolescence prématurée de dizaines de millions de smartphones, juste pour la France.
    https://www.greenit.fr/2020/07/13/5g-...s-seront-les-impacts-environnementaux
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  4. -
    https://www.rtbf.be/lapremiere/emissi...evenir-fous?id=9857840&programId=8524
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  5. -
    https://www.greenit.fr/2020/08/11/le-...-21-de-notre-empreinte-ges-soutenable
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  6. -
    https://www.zdnet.fr/actualites/l-inr...s-numeriques-open-source-39909225.htm
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