Les protéines végétales que nous consommons aujourd’hui sont essentiellement issues de quatre grandes cultures : blé, maïs, soja et riz. Or il est possible de considérablement élargir cette base en cultivant de nouvelles espèces de céréales : seitan, sarrasin, épeautre, quinoa, amarante, avoine, millet, boulgour, orge.
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On connaît aujourd’hui le tofu et le soja mais il est également possible d’élargir considérablement la gamme des légumineuses – tempeh, lupin, lentilles, haricot, pois chiche, pois cassés, petit pois.
D’autres plantes souvent consommées sous forme de graines peuvent également avoir des apports en protéines significatifs – citrouille, chanvre, cacahuète, pistache, tournesol, amande, lin, chia, noix, noix de cajou et noix du brésil.
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toutes ces solutions alternatives visent soit à supprimer l’élevage des animaux (protéines végétales et steaks végétaux), soit à s’appuyer sur des biotechnologies de rupture qui fourniront des protéines animales sans avoir recours à l’élevage des animaux (alimentation cellulaire et micro-organismes).
La transition alimentaire va se faire inéluctablement et si ces innovations portées par le secteur des biotechnologies se diffusent, elles vont avoir un impact considérable sur l’agriculture. C’est d’ailleurs l’objectif avoué et clairement exprimé par certains entrepreneurs et leurs soutiens.
https://theconversation.com/la-revolu...se-faire-sans-les-agriculteurs-152099
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