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https://blogs.letemps.ch/emily-turret...umanoide-ia-nomme-pdg-dune-entreprise
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Si la technologie n’est pas responsable de l’accroissement des inégalités, « internet a accéléré les pratiques antisociales déjà en place », estime le journaliste. Internet a été un catalyseur de comportements répréhensibles, un facilitateur juridique de l’inégalité.ad Internet a aussi facilité la diffusion d’une idéologie qui incite les entreprises à limiter leur responsabilité sociale à leur seul profit, comme les y invitait le chantre du libéralisme Milton Friedman. Elles ne sont pas tenues de faire quoi que ce soit de bon pour la société. Cette idéologie a contaminé les écoles de commerce. Wall Street a adoré ! La productivité a augmenté, mais pas au même rythme que les salaires. L’internet a prolongé le problème en facilitant l’externalisation et la délocalisation. Nombre de boulots ont disparu, notamment dans le commerce de détail. Les plateformes de travailleurs à la demande ont explosé !
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Amazon emploie 500 000 personnes, génère deux fois moins de revenus que Walmart, mais avec un quart de ses employés seulement. Les magasiniers d’Amazon gagnent en moyenne 15 % de moins que les autres magasiniers.
https://www.internetactu.net/2019/09/...quoi-le-travail-est-il-devenu-absurde
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"C’est symptomatique : on cherche à réinventer le monde virtuel sur le modèle du monde réel. « On ne cherche pas à réinventer les façons de travailler, mais à les reproduire ». « La visio est utilisée pour que rien ne change ». Elle est utilisée de manière conservatrice, pas de façon disruptrice. Elle sert à assurer la coopération sans la transformer ! "
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Les entreprises qui fonctionnent depuis des tunnels de réunion Zoom du matin au soir sont caractéristiques des cultures managériales présentistes, où l’enjeu consiste à « garder à l’oeil » les collaborateurs, au sens propre comme au figuré. Zoom, ici, est un outil de surveillance semblable à la défunte pointeuse » – ou au panoptique télécran de 1984. « L’enjeu est de savoir où sont les employés, ce qu’ils font. »
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nombre d’outils collaboratifs, comme slack par exemple, proposent un fonctionnement bien plus horizontal. « Ces outils-là ont tendance à beaucoup écraser la hiérarchie, d’où une bien moindre appropriation là où la hiérarchie est importante ». « Bien souvent, la barrière à ces outils n’est pas une barrière d’accès, d’utilisation ou de compétence : elle est avant tout culturelle ! », conclut la spécialiste.
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es outils informatiques de travail sont restés souvent à la traîne par rapport aux applications grands publics : en terme d’expérience ou de design, le décalage est resté énorme. « Les outils logiciels professionnels proposent souvent des expériences utilisateurs ignobles par rapport aux outils que nous utilisons au quotidien ».
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« Zoom est une porte d’entrée sur ce monde encore peu connu et promu par les entreprises ». Il permet de sortir des tristes applications métiers, de montrer d’autres possibilités. Par rapport aux outils qu’utilisent les collaborateurs, Zoom ou WhatsApp viennent combler des vides et ouvrent des perspectives. Ils illustrent également le contournement nécessaire d’outils métiers mal conçus, souvent inadaptés aux besoins.
http://www.internetactu.net/2020/12/0...m-34-miroir-des-cultures-manageriales
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