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https://www.sciencealert.com/why-your...some-tears-even-if-you-don-t-feel-sad
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@NDA: À l'inverse je ne recommande absolument pas plus de sommeiller au soleil comme suggéré dans cet article, avec ou sans crème solaire ! 30 minutes mais tous les jours, plutôt que des heures pendant quel jours c'est infiniment mieux.
Par ailleurs il ne s'agit peut être pas tant non plus de gagner et inspiration, en innovation (la créativité c'est aussi une activité exigeante !) que de se poser des vraies questions ou de ressentir les choses plus profondément (méditation) je pense.
https://www.slate.fr/story/178008/vacances-ete-reussies-remplies
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Selon Han, les pathologies de l’époque présente (burn-out, dépression) ne résultent pas de contraintes ou de formes d’exploitation, mais d’un excès de positivité ou de liberté, et de l’exigence de perfection et de performance que chacun s’impose à lui-même, une « exploitation volontaire de soi ».
Si Han a raison d’insister sur un changement de paradigme, un tournant individualiste dans une société qui valorise la productivité et condamne le temps « inutile », il est néanmoins loin d’être démontré que les contraintes extérieures ont disparu. Au contraire, ces « valeurs » d’accomplissement et de réussite sont aussi déterminées par les contextes et institutions qui exigent de plus en plus le développement des compétences, une évaluation et un contrôle de plus en plus renforcé de la performance mais aussi de la personne.
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« Par manque de repos notre civilisation court à une nouvelle barbarie. En aucun temps les gens actifs, c’est-à-dire les gens sans repos, n’ont été plus estimés. » Nietzsche critiquait une société qui ne comprenait plus l’importance de la lenteur, de la contemplation et du repos, n’accordant de crédit qu’à l’activité et l’utilité.
Avant Nietzsche, Karl Marx écrivait dans Le Capital (1867) que l’une des injustices fondamentales du système capitaliste était le fait qu’il privait les individus du temps de repos nécessaire, « vol ant » le temps qui devrait être employé à respirer l’air libre et à jouir de la lumière du soleil » et exigeant de la part de chacun un effort maximal, n’accordant qu’un repos minimal « sans lequel l’organisme épuisé ne pourrait plus fonctionner. »
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Plus que le symptôme d’une société individualiste où chacun vise l’accomplissement personnel, nous émettrions l’hypothèse que le discours contemporain sur la fatigue dévoile l’inadéquation ressentie de manière de plus en plus vive entre les systèmes économiques et sociaux au sein desquels nous vivons et travaillons, et nos besoins et aspirations en tant que vivants humains.
https://theconversation.com/la-fatigu...iecle-ou-revendication-sociale-155251
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«Une hypothèse traverse ce livre, écrit son auteur, le gain d'autonomie, réelle ou postulée, acquis par l'individu des sociétés occidentales, la découverte d'un “moi” plus autonome, le rêve toujours accru d'affranchissement et de liberté ont rendu toujours plus difficile à vivre tout ce qui peut contraindre et entraver. D'autant que s'y ajoute le rappel, du coup possible, des fragilités, des vulnérabilités.»
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Enfin nos sociétés contemporaines, de plus en plus dominées par des emplois de bureaux et la numérisation, charrient leur lot de «fatigues plus sourdes», davantage psychologiques, liées par exemple au trop plein d'informations. Enfin, ces fatigues actuelles rejoignent plus globalement l'individualisation et la démocratisation évoquées par Georges Vigarello au seuil de son livre.
https://www.slate.fr/story/198196/fat...-georges-vigarello-france-psychologie
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