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  1. Bien sûr, il y a des «besoins», il faut accompagner l’augmentation de la population ; mais pour chaque habitant supplémentaire en France – environ 200 000 par an – on met deux logements en chantier ! Certes, de nombreux facteurs, les recompositions sociales et économiques, contribuent à cet écart. La réduction de la taille moyenne des ménages (2,2 personnes actuellement contre 3,1 dans les années 60), les facteurs sociologiques, l’évolution des modes de vie font augmenter la surface moyenne bâtie par personne, tandis que la recherche d’emploi, les incitations fiscales, les développements régionaux hétérogènes et les recompositions géographiques font bondir le taux de vacance, principalement dans les centres urbains des petites et moyennes agglomérations : il était de 8,4 % en 2019 – en progression de presque 40 % sur une décennie –, correspondant à… vingt-sept ans de croissance démographique.
    https://www.liberation.fr/plus/decent...r-20210601_BRZCLKH7XRC4RDCC5BEUTBMTKE
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  2. -
    https://www.01net.com/actualites/pour...lle-pour-l-environnement-1846716.html
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  3. Notre équipe a développé un modèle de ce type pour l’État du Minnesota, pas particulièrement ensoleillé. Le but était de déterminer la combinaison la moins chère alliant solaire, éolien et stockage nécessaires pour fournir à tout instant et en toute saison l’alimentation en énergie.

    L’étude démontre que surmonter la contrainte liée à la variabilité naturelle de l’éclairement solaire et de la vitesse des vents est possible. Cela implique de surdimensionner la production et que les distributeurs autorisent des pertes d’environ 20 à 40 % de l’excès d’énergie produite. Ce surdimensionnement réduit considérablement les besoins en stockage, toujours nécessaire, bien sûr, mais de façon à ce que son impact sur les coûts de production reste à un niveau acceptable.

    Une question légitime s’impose alors : quelle serait la surface requise pour un déploiement complet de photovoltaïque (PV) surdimensionné ? Pour le Minnesota, dans le plus extrême scénario, soit une production électrique fournie à 100 % par le PV et le doublement de la production du solaire par rapport au besoin de la demande réelle, cette surface serait de 1130 km2. Et cela en considérant le rendement des panneaux solaires actuels, de l’ordre de 20 % aujourd’hui (1 kW d’énergie solaire peut être converti en 0,2 kW d’electricité). Cette surface représente moins de 1 % des terres cultivées de l’État, ou la moitié des espaces urbanisés de densité de population moyenne et haute du Minnesota.

    Pour la France, avec le même scénario extrême, la surface nécessaire serait de l’ordre de 2 800 km2, là aussi moins de 1 % de la surface agricole du pays.

    la proportion optimale donnant l’électricité ferme (garantie tout le temps) la moins chère est de l’ordre de 45 % d’éolien et 55 % de photovoltaïque.

    Par ailleurs, il vaut mieux gérer la demande, en favorisant le report de la consommation vers les périodes de forte production renouvelable. Cette pratique dite du « load-shaping » permet de réduire les écarts entre offre et demande d’énergie.

    La volonté de maximiser les énergies renouvelables en évitant les pertes faisait sens à l’époque où le solaire était intermittent et extrêmement cher. Mais l’ensemble décroissant des coûts permet de penser d’autres solutions, en commençant par le déploiement surdimensionné de ces énergies.
    https://theconversation.com/pour-une-...surproduire-127559#Echobox=1576438662
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