Le dilemme n’est donc pas entre croissance et décroissance, mais entre un rythme plus ou moins rapide de la consommation des ressources naturelles non renouvelables (en particulier de l’énergie fossile) ou, en termes scientifiques, de la ressource que constitue la « dot entropique de l’humanité »
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« le capitalisme nous oblige à considérer de fait la croissance et le développement comme une identité, c’est-à-dire à voir dans la première la condition nécessaire et suffisante, en tout temps et en tout lieu, du second, l’amélioration du bien-être humain ne pouvant passer que par l’accroissement de la quantité de marchandises. » (souligné par moi).
https://www.cairn.info/revue-mouvements-2004-3-page-241.htm
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Prenons l’exemple de la réglementation thermique des bâtiments. À mesure que leur efficacité énergétique a augmenté, la taille des maisons s’est agrandie, et l’évolution des modèles familiaux a provoqué une hausse des surfaces à chauffer.
De la même manière, le poids des véhicules a peut-être baissé (avant une nouvelle augmentation ces dernières années) grâce à une amélioration des performances des moteurs, mais l’entrée dans la société du tourisme et des loisirs a multiplié les distances parcourues par les Français. Les gains de l’efficacité sont alors annulés par les effets de ces évolutions sociétales.
https://theconversation.com/quelle-pl...sobriete-dans-nos-modes-de-vie-150814
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