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    https://trustmyscience.com/chiens-quartiers-dissuade-criminalite-etude
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  2. La différence aujourd’hui c’est la stagnation économique, qui empêche celles et ceux qui veulent faire un travail valorisant d’en trouver un.

    En somme, ces emplois existent en partie pour mettre en scène l’activité des castes supérieures et lui donner les habits du travail. Au début du XXe siècle, Marcel Proust faisait un commentaire similaire : « Une société ne serait-elle pas secrètement hiérarchisée au fur et à mesure qu’elle serait en fait plus démocratique ? »
    https://www.welcometothejungle.com/fr...bril-bullshit-job-sens-valeur-travail
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  3. Cette privatisation a d’autres effets encore : l’argent public est mis au service du déploiement d’offres qui ne lui bénéficient pas. Le service public ainsi démantelé n’est sollicité alors que pour compenser les défaillances des services privés, sans plus de possibilité de péréquation (ce qui est rentable est vendu au privé, ce qui ne l’est pas est abandonné, selon la règle bien libérale de la privatisation des bénéfices et de la socialisation des pertes). “La hiérarchie entre intérêt général et intérêt particulier (…) est bousculée”,

    Le risque est bien sûr celui d’une perte de souveraineté et de maîtrise technique, à terme, mais plus encore, le risque d’une dissolution du sens public lui-même dans des logiques de surcontrôle et de réduction des coûts.

    La privatisation avance sur le délabrement du secteur public. Il repose sur un mythe jamais démontré, à savoir que le privé ferait mieux que le public. On a surtout déployé dans le public de faux critères de qualité qui cachent surtout de simples recherches d’économies (c’est-à-dire des indicateurs de productivité !), à l’image des nombreux indicateurs qu’on y produit. Or, par nature – faut-il le seriner encore et encore ! – tout indicateur est biaisé

    L’Etat paie deux fois : “La première pour que des cabinets l’incitent à rogner les budgets, la seconde pour que ces mêmes cabinets l’aident à suppléer les carences qu’ils ont eux-même contribué à organiser”.
    https://hubertguillaud.wordpress.com/...merique-arme-de-privatisation-massive
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  4. Pour Hannah Zeavin, la surveillance des enfants et la surveillance d’État sont moins distinctes qu’il n’y paraît. L’utilisation de technologies parentales peut sembler un choix individuel, mais leur portée dépasse souvent ce cadre par les impacts qu’ils peuvent produire auprès de services sociaux, des services de police ou par l’entretien voire le renforcement des préjugés culturels de la société. Le risque de leur généralisation ou de leur extension (à l’école notamment) montre que les compromis moraux et politiques des parents ont un impact au-delà de la cellule privée. Du soin à la surveillance, il y a un continuum d’anxiété qui a des effets sur la société elle-même.

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    « à mesure que les technologies créent des moyens de surveillance toujours plus nuancés, la ligne définissant ce qui est raisonnable de ce qui ne l’est pas devient floue » et permet de justifier des intrusions toujours plus avancées.
    https://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/du-soin-a-la-surveillance
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  5. La plateforme avait lancé un outil de suivi de l’attention – qu’elle a fait disparaître en avril suite à de nombreuses récriminations – permettant de savoir si les participants utilisaient leurs navigateurs web pour surfer sur d’autres sites pendant une réunion ! Et l’ajout de fonctionnalités externes de suivi du regard ou du temps de parole promet de renforcer le côté disciplinaire de Zoom. « Le regard de Zoom instaure une paranoïa accrue sur la manière dont les conversations sont administrées, sur les personnes qui sont attentives et sur celles qui contrôleront la documentation des discussions qui ne peuvent plus être confidentielles. » Du fait de ses fonctionnalités asymétriques, « il semble clair que la technologie est créée pour des environnements de contrôle hiérarchique »

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    Zoom institutionnalise une « norme d’incertitude », comme une menace planant sur ceux qui y participent. Les effets de Zoom sont désormais amplifiés, non seulement du fait de l’augmentation du volume des appels vidéo auxquels nous sommes soumis, mais aussi du fait de la diversité des situations dans lesquelles ils sont désormais utilisés et auxquels nous sommes contraints.

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    La crise de notre rapport aux écrans n’était plus seulement morale, elle est devenue sociale, politique, économique, idéologique… En se montrant à nu l’obligation aux écrans a révélé les rapports de pouvoir que notre compulsion masquait. En devenant une obligation, une injonction, elle a révélé sa vacuité.

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    La bascule numérique a montré à beaucoup qu’elle relevait bien d’une idéologie et d’un modèle de société. Entre la dépression et le décrochage, partout, le constat de cette expérience inédite s’est révélé accablant. C’est assurément la meilleure nouvelle. Elle va nous forcer à mieux observer la part irréductible que nos socialités et sociabilités en présentiel produisent, ce à quoi elles ne peuvent pas être réduites.
    http://www.internetactu.net/2020/12/1...zoom-44-pourquoi-allons-nous-y-rester
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