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https://www.cerveauetpsycho.fr/sr/cle.../la-force-des-felicitations-24268.php
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Mes entretiens, comme d’autres recherches), ont montré que le « beau travail » devrait, idéalement, s’exprimer à travers plusieurs dimensions, imbriquées les unes dans les autres : esthétique (c’est agréable à regarder, propre, rangé), ludique (quand il peut y avoir une compétition amicale pour réaliser le plus bel-ouvrage, le plus impressionnant), pratique (ça fonctionne mieux, plus longtemps), sociale (on pense à ceux qui auront à monter la pièce défectueuse ou aux clients, à l’image qu’ils vont avoir de nous), revendicative (car on attend qu’il soit reconnu, y compris financièrement) et sanitaire (préserver a minima la force de travail et la santé contre l’usure, les accidents). Malheureusement, l’organisation du travail, les cadences imposées, les décisions prises dans la méconnaissance de la réalité des ateliers, empêchent trop souvent ce beau travail et conduisent à une pénibilité à la fois physique et psychique.
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Un ouvrier professionnel devenu ingénieur maison aux moteurs électriques me disait à propos d’un des directeurs de l’usine :
« Il voit la ligne bleu-horizon des Vosges, mais il ne voit pas le travail qui est à ses pieds. »
https://theconversation.com/le-beau-t...-ouvriere-trop-souvent-oubliee-173446
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>Les capabilités sont définies par Nussbaum comme « ce que les gens sont capables de faire et d’être ».
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>Une vie humainement digne exige le respect d’un seuil de 10 capabilités pour tous les individus : « pouvoir vivre une vie humaine complète ; pouvoir être convenablement nourri et logé, pouvoir éviter toute souffrance inutile ; pouvoir employer les cinq sens et avoir des expériences émotionnelles ; pouvoir développer l’attachement, l’affiliation ; pouvoir se former une conception du bien et entreprendre une réflexion critique sur l’emploi de sa propre vie ; pouvoir vivre avec d’autres et manifester l’intérêt pour d’autres humains ; pouvoir jouer et rire ; pouvoir participer efficacement aux choix politiques ; jouir des droits de propriété sur base égalitaire avec les autres ; pouvoir travailler comme un être humain ; être protégé contre les arrestations et les persécutions arbitraires ».
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>Pour les philosophes de la justice sociale, une société juste est une société qui procure à tous les individus les moyens de vivre une vie humainement digne qui correspond à leur propre conception du bien. Avec la répartition équitable des biens premiers, la reconnaissance de tous les individus comme des pairs et la garantie des capabilités centrales, une vie qui a du sens devient possible pour tous. Si on insuffle les principes de justice dans les activités humaines et les interactions sociales, on peut œuvrer collectivement pour des vies bonnes qui ont plus de sens.
https://theconversation.com/le-sens-d...e-prisme-de-la-justice-sociale-171994
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Par ailleurs, la question des violences sexistes n’est pas très éloignée des faits de violence qui touchent les travailleurs sociaux. En effet, si l’usage dans les textes officiels reste l’emploi du masculin, dans la réalité, ces travailleurs sont surtout des travailleuses. Le pourcentage de femmes parmi les titulaires du diplôme d’État d’éducateur spécialisé ne cesse d’augmenter : près de 77 % aujourd’hui, contre 57,3 % en 1983. Ce taux est plus bas que dans les autres catégories : il est ainsi nettement derrière celui des assistantes de service social (93 % de femmes) ou des conseillères en économie sociale familiale (96 %).
Dans les différents domaines de l’aide à autrui, la passivité ou la soumission de « l’usager » laisse de plus en plus place à l’expression ouverte de désaccords, à des recours contentieux, parfois à une agressivité tournant à la violence. Il s’agit là d’une forme pervertie du développement du pouvoir d’agir, qui conduit des demandeurs d’aide à exiger des réponses en urgence, impossibles à donner faute de moyens. La dimension positive de l’affirmation du pouvoir d’agir des « usagers » prend la forme d’un refus d’admettre les limites à la satisfaction de certaines demandes, par exemple pour obtenir un logement.
Cette situation est source d’inquiétudes quant à l’avenir : elle se traduit par des tensions avec les décideurs qui semblent ne pas en percevoir la gravité, une tendance depuis plusieurs années à la baisse du nombre de candidates et surtout de candidats à l’entrée des établissements de formation en travail social.
https://theconversation.com/comment-l...t-il-devenu-un-metier-a-risque-163500
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https://www.cerveauetpsycho.fr/sd/psy...quoi-cest-bon-de-dire-merci-20483.php
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https://theconversation.com/lutilite-...s-est-elle-vraiment-comparable-150018
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