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Cependant, les leviers d’actions sont loin de se limiter à des choix technologiques. La foi inconsidérée en la science ou la technique a montré ses limites. Est-il raisonnable d’espérer que la technologie, à elle seule, résoudra les problèmes qu’elle pose ? Qui oserait encore proclamer aujourd’hui que « nous sommes parvenus à dominer la famine, les épidémies et la guerre » ? Un premier levier d’action consisterait à forger les outils mentaux qui nous permettront de réagir à une situation encore jamais vue.
Les termes de « croissance verte » ou de « développement durable » sont des oxymores : sans croissance de la consommation d’énergie pas de croissance du flux formel d’échanges monétaires, aussi appelé PIB. Parce qu’il semble impossible, ou extrêmement difficile, de consommer moins d’énergie tout en maintenant la croissance économique telle qu’elle est définie actuellement, il est irresponsable de miser sur la perpétuation de cette dernière.
La décroissance n’est pas l’opposé de la croissance économique : elle se place sur un plan plus large, positif, aussi qualitatif que quantitatif. Considérant que la société de consommation apporte plus de nuisances que de bienfaits, elle invite à repenser l’économie, la culture et la politique afin de limiter tant la consommation d’énergie que l’empreinte écologique tout en réduisant les inégalités. Ce n’est donc pas une simple diminution quantitative : c’est un changement de structure. Si la société de consommation était comparée à une voiture, la croissance économique et énergétique serait son carburant. Passer à la décroissance ne consisterait pas à priver la voiture de carburant, mais plutôt à la remplacer par un vélo.
https://theconversation.com/penser-la...imites-physiques-de-la-planete-138842
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https://www.journaldugeek.com/2020/05...choix-moral-intelligence-artificielle
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Plus globalement, l’émergence de techniques de chiffrement robustes et simples d’utilisation, comme la cryptographie numérique à clé publique (7), doit conduire à repenser en profondeur la question de l’identité des personnes et des moyens de s’en assurer. Le rôle actuel de l’État comme autorité de délivrance des titres tient à sa capacité supposée à s’assurer de l’identité des demandeurs. Pour autant, on peut envisager d’autres systèmes plus décentralisés dans lesquels les familiers d’une personne attesteraient cette identité en signant cryptographiquement ses documents. Un tel mécanisme est déjà employé par les utilisateurs de la cryptographie pour signer les clés de leurs connaissances et ainsi augmenter leur niveau de confiance à l’égard de tiers. Une telle architecture correspondrait en fait à un retour aux fondements de l’identité en tant que connaissance partagée par les membres d’une communauté. Elle pourrait éviter le recours aux informations biométriques, d’usage délicat, car non révocables. Cependant, sous un régime autoritaire, elle aurait pour inconvénient majeur de rendre plus difficile l’établissement de faux papiers, de multiples personnes devant alors se porter garantes du détenteur du titre d’identité, et s’exposer avec lui.
https://www.monde-diplomatique.fr/2018/04/PELLEGRINI/58551
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