frenchhope: agriculture* + 0_archivebox*

Les signets de cette page sont gérés par un administrateur.

476 signet(s) - Classer par : Date ↓ / Titre / Vote / - Signets des autres utilisateurs pour ce tag

  1. -
    https://fr.euronews.com/2020/06/24/ro...-milliards-de-dollars-d-indemnisation
    Vote 0
  2. > Puisque la mise en danger des écosystèmes semblait avoir largement contribué au développement de la pandémie, les consommateurs ont cherché à se procurer des produits de qualité, si possible locaux. On a ainsi observé durant cette période une nette augmentation des ventes en circuits courts.

    > Mais sa généralisation se heurte à un obstacle majeur : son coût pour le consommateur final. Lorsque le transport pèse peu dans le coût du produit fini (ainsi les bananes, où la part du transport maritime dans le coût est quasi négligeable), l’échange international permet à chaque territoire de se spécialiser là où sa productivité est la plus importante, tout en important les produits qu’il ne peut pas produire lui-même, ou bien à coût plus élevé, suivant ainsi la théorie des avantages comparatifs de David Ricardo.

    >Nos travaux de recherche menés en partenariat avec Vitagora, qui ont conduit à des scénarios possibles pour l’alimentation de demain, font toutefois ressortir l’importance de la variable « pouvoir d’achat ». Or, les difficultés économiques consécutives à la crise du Covid-19 pourraient conduire les consommateurs à privilégier celui-ci, au profit des acteurs de la grande distribution et du numérique qui fournissent des aliments transformés à faibles coûts.
    >
    >Les entreprises de l’IAA devront donc s’adapter. Celles qui travaillent déjà avec la grande distribution pourront par exemple s’appuyer sur le numérique pour proposer des produits transformés peu chers et accordant une importance moindre aux questions sanitaires et environnementales. D’autres joueront sur l’innovation, la qualité et la proximité pour proposer des produits locaux, labellisés et nutritionnellement qualitatifs, mais à un coût plus élevé.
    https://theconversation.com/apres-le-...ser-lindustrie-agroalimentaire-140103
    Vote 0
  3. «Pour un renouveau de la culture du chanvre»

    Le Parisien (Paris)7 Jun 2020

    ANCESTRALEMENT CULTIVÉ EN FRANCE, LE CHANVRE NOUS OUVRE LE CHAMP DES POSSIBLES

    Par le Syndicat professionnel du chanvre, Yann Arthus-Bertrand FONDATION GOOD PLANET,

    Arnaud Montebourg, ANCIEN MINISTRE ET FONDATEUR DE BLEU BLANC RUCHE,

    Pablo Servigne, AUTEUR ET

    CONFÉRENCIER, Maxime de Rostolan, ACTIVISTE, LA BASCULE,

    Philippe Desbrosses, AGRICULTEUR ET CHERCHEUR, INTELLIGENCE VERTE,

    Philippe Kouyaté, DIRECTEUR DE MAGASIN MONOPRIX, Françoise Heintzé FONDATION YVES ROCHER,

    Patrick Asdaghi, FOODCHERI, Emmanuel Cappellin, RÉALISATEUR, André-Jacques Holbecq, ÉCONOMISTE, COFONDATEUR SOS MAIRES, Jean-Paul Besset, ANCIEN DÉPUTÉ

    EUROPÉEN, Guillaume Canet, ACTEUR, Edouard Bergeon, RÉALISATEUR (VOIR LA LISTE COMPLÈTE DES SIGNATAIRES SUR LE PARISIEN.FR.)

    Leader du chanvre depuis des décennies, la France pourrait bien être reléguée au statut de spectateur en quelques années. En cause, des freins qui risquent d’empêcher des centaines d’acteurs du territoire de saisir une opportunité historique : allier des solutions écologiques innovantes et des perspectives économiques exceptionnelles dont notre pays a plus que jamais besoin. Agriculteurs, industriels, entrepreneurs, acteurs du secteur, nous voulons défendre le renouveau de la culture du chanvre. Nous sommes au confluent de deux crises : une crise écologique et une crise économique, aggravée par la pandémie. Il est urgent d’agir.

    Ancestralement cultivé en France, le chanvre nous ouvre le champ des possibles : que ce soit la production de plastique biosourcé, pour ses qualités de superaliment, ses vertus comme matériau de construction écologique ou dans l’industrie textile. Notre passé est riche de solutions aux grands défis à venir, transition écologique, souveraineté alimentaire, redynamisation des territoires ruraux : nous devons réhabiliter la culture du chanvre en France.

    Partout autour de nous, d’autres pays avancent, et vite. En l’absence de réaction rapide, la France va perdre son avance historique dans un secteur plus que prometteur. Nous, acteurs du chanvre, voulons prendre notre part à ces défis.

    D’un point de vue agronomique le chanvre est exceptionnel : pas d’OGM, pas de produit phytosanitaire. Il régénère les sols, fertilise la culture suivante, favorise la biodiversité. Il produit zéro déchet et préserve les ressources en eau et air (capte 15 t de CO2/ha). Le chanvre est une ressource renouvelable tous les ans qui s’adapte aux besoins des marchés et ne nécessite aucune chimie, ni au champ ni dans son défibrage.

    Au travers de la relocalisation des processus de fabrication et de la mise en place de chaînes de valeur innovantes, le marché du chanvre redynamise nos territoires ruraux. La valorisation de la fleur de chanvre permet d’entrevoir de nouvelles sources de revenus pour nos agriculteurs et de créer de nouvelles filières et de nouveaux emplois.

    La graine de chanvre est considérée comme un « superaliment » riche en protéines, qui permet de diminuer notre consommation de protéines animales. En plus d’être une alternative écologique aux cultures importées, le chanvre regorge de principes actifs en phase avec les attentes des Français de solutions santé d’origine naturelle.

    En tant que matériau, il répond aux enjeux visant à réduire l’empreinte écologique du secteur de la construction, qui plus est en circuit court. Il offre de belles perspectives dans la production de plastique biosourcé et dans la recherche d’une alternative aux hydrocarbures.

    La fibre de chanvre permet enfin la confection de textile pour limiter notre dépendance au coton importé, gourmand en eau et en produits phytosanitaires. La production du chanvre au niveau national répond au besoin de retrouver une souveraineté alimentaire et une consommation locale en circuit court.

    Pour toutes ces raisons, le chanvre doit avoir sa place dans le plan de relance. La France doit faire valoir ses nombreux atouts et saisir l’opportunité de faire du chanvre la plante d’avenir capable de répondre aux enjeux contemporains. Cultivons cette force et suivons le précepte de Victor Hugo : « L’avenir est une porte, le passé en est la clé. »
    https://www.pressreader.com/france/le...risien-paris/20200607/281805696158646
    Vote 0
  4. -
    https://www.ouest-france.fr/environne...ne-enquete-en-cours-en-france-6857095
    Vote 0
  5. > les micro-espaces maraîchers dans la ville ne suffiront jamais à alimenter l’ensemble de la population d’une ville. D’autant plus que cette dernière trouve sa cohérence et son intérêt sociétal et écologique dans un minimum de densité des habitations. En effet, selon l’agronome Carl Gaigné, pour nourrir une ville comme Paris avec ces 2 millions d’habitants et ces 105,40 km2, cela nécessite « trois millions d’hectares, soit six fois plus que la région Île-de-France en comporte. Donc même si l’on rapprochait les lieux de production au plus près de la ville, il faudrait quand même parcourir environ 200 à 300 km pour nourrir toute la population de Paris 2 » . Or, c’est grâce aux développements des transports, auparavant, grâce aux chemins de fer, que « les parisiens très mal nourris au XIXe siècle ont beaucoup mieux mangés ». Par conséquent, plus les villes sont petites, plus elles diminuent leurs empreintes carbones. Par contre, si elles deviennent des villages, alors elles perdent leur autonomie globale, vis à vis des autres services. Sauf, à revenir à un mode de vie paysan avec une perte de la diversité et de la qualité au plan de l’industrie et des services, l’école, la santé, l’industrie, la culture, les loisirs…

    > Cependant, créer une multitude de maisons et de villages dans les campagnes n’est pas viable à long terme, car cela suppose d’importants déplacements entre les villages et/ou la ville la plus proche. Seul une autonomie quasi complète, sur le plan économique, sociale ou relationnelle permettrait d’éviter les déplacements en excès, ce qui semble assez difficilement envisageable à présent.

    > Pour Paul Ariès, la plus grande autonomie des citadins passe aussi par leur capacité à s’autolimiter, à réduire « l’ubris », la démesure. « Les villes lentes, parce qu’elles n’ont de cesse d’articuler ces stratégies de relocalisation et de retemporalisation, tendent à redonner de la qualité de vie, c’est-à-dire à enfanter un humain plus humain puisque plus autonome, parce que seul capable de s’autolimiter (…). L’éloge de la lenteur est aussi celui du temps nécessaire à la maturation, au doute, à la délibération, au choix. Les habitants des villes lentes mènent donc une réflexion sur la temporalité nécessaire au respect de la démocratie : il faut déjà en finir avec la foi illimitée dans le temps qui vient, que véhicule, par exemple, le scientisme ambiant. La démocratie comme l’éducation a besoin de lenteur. » 11 »

    > Contre la disparition de plus en plus rapide des terres agricoles liées à l’urbanisation (habitations, zones commerciales, routes, parking…) une « campagne nationale pour la création, la préservation et l’extension des ceintures vivrières autour des agglomérations » a été lancée en mars 2011 par l’association « Relocalisons». Car « 54 000 ha de terres agricoles disparaissent, chaque année, en France : l’équivalent d’un département est ainsi englouti sous le goudron et le béton, tous les 7 ans. Ces terres sont remplacées, à 50%, par des maisons individuelles et à près de 20%, par le développement du réseau routier, accompagnant cette expansion. A cela s’ajoute ici un aéroport, là une plateforme logistique pour la grande distribution, une zone commerciale, etc. Le nombre d’exploitations a ainsi été divisé par deux, en 20 ans, tandis que leur surface moyenne a presque doublé (42 à 77 ha)

    > Depuis 1968, on observe un retour à la terre des citadins. Après une pause dans les années 80, ce mouvement est reparti depuis les années 2000. Les personnes qui font ce choix, n’y vont pas seulement pour y habiter, mais aussi pour travailler comme paysans (plutôt que comme agriculteurs exploitants). Ces derniers tentent parfois de développer des Amap ou de la vente de proximité, afin de développer des circuits courts, qui s’inscrivent dans un objectif de relocalisation. Mais comment articuler le retour à la terre (qui engendre un éloignement des villes) et les circuits courts dans les villes en particulier, qui supposent de développer l’agriculture sur des terres assez proches des villes ? Il y a en effet, un double mouvement antagoniste, mais qui peut se résoudre, si ces nouveaux paysans ne partent pas cultiver trop loin des villes. Cependant, il manque souvent de terres disponibles pour ces nouveaux paysans.

    > Pour relocaliser la production alimentaire agricole, une des solutions consiste donc dans le retour à la terre, notamment pour développer l’agriculture locale, en accroissant aussi le nombre d’agriculteur. Une autre solution possible pour relocaliser la production alimentaire agricole consiste dans le développement de petites villes autour de nouvelles terres à cultiver par de nouveaux paysans suffisamment nombreux. Cependant, la croissance du nombre d’habitants dans de grands villages contribue néanmoins à accroitre les déplacements. Dans ce cas la croissance des ruraux contribue à accroître la dispersion de l’habitat et donc la distance des déplacements. Ce qui se révèle néfaste à la relocalisation et donc à l’empreinte carbone et écologique.

    > Il faut donc prendre en compte, la quantité d’habitant dans les gros villages, la surface des villages, mais surtout la densité d’habitants par km2. Ce n’est donc pas le fait de vivre dans un gros village, plutôt que dans une grande ville, qui se révèle le critère clé de la relocalisation, mais le critère d’autonomie et de densité des habitants au km2 de ces villages. Si ces derniers se révèlent trop petits en nombre d’habitants, ils ne s’avèrent pas autonome économiquement. Par conséquent, les déplacements augmentent pour se rendre au travail et faire ses courses. Si le nombre d’habitants s’avère suffisant pour attendre l’autonomie, mais que l’étendu des villages s’avère importante en surface, alors qu’il n’y a pas suffisamment de densité au km2, les déplacements dans le village s’accroissent aussi.

    > si le fait de cultiver en ville diminue les distances entre le producteur et le consommateur, donc l’émission de CO2, en revanche, cela accroit le périmètre de la ville, donc les temps et les distances de déplacements en son sein et donc les émissions de CO2 ou les dépenses d’énergie électrique. Or, la quantité de déplacements des citadins s’avèrent plus importante que celle des agriculteurs, principalement parce qu’ils sont moins nombreux.

    > Il faut parvenir à équilibrer le développement de la densité urbaine et la végétalisation des villes. Pour cela, il est plus rationnel de placer principalement les terrains agricoles autour de la ville et non dans la ville. Cela n’empêche pas de faire un peu de maraîchage en plantant quelques légumes, dans les micro-surfaces, des jardins privés ou collectifs, autour des arbres et des parcs situés dans la ville. Cependant, les parcs forestiers urbains s’avèrent préférables, car ils permettent mieux de développer l’ésthétique urbaine végétale par la beauté du végétale et donc la qualité de vie. Ils sont plus efficients dans la diminution de l’empreinte carbone des citadins. De plus, un parc avec de grands arbres confère plus d’ombre, de fraicheur et de beauté que la culture agricole d’une rangée de poireaux ou de choux par exemple.
    https://www.institutmomentum.org/relo...t-limiter-le-rechauffement-climatique
    Vote 0

Haut de page

Première / Précédent / Suivant / Dernière / Page 46 de 48 Marque-pages / ESPITALLIER.NET: Tags: agriculture + 0_archivebox

À propos - Propulsé par SemanticScuttle