frenchhope: bonheur* + psychologie* + société*

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  1. >Seulement, ces initiatives ne sont pas aussi positives qu'elles le laissent penser. Elles restent ancrées dans un paradigme dans lequel le comportement individuel est le pivot du changement, plutôt que les structures politiques et économiques qui nous entourent. Ainsi, de nombreuses organisations utilisent les principes et les politiques du bien-être pour renforcer les hiérarchies existantes, sans aucune remise en question.

    >Il s'agirait pour les établissements d'une tentative stratégique pour améliorer la productivité, réduire les coûts, conserver une bonne réputation et promouvoir la conformité. Et ce, sans que les employés ne s'en rendent réellement compte. Les coins détente, les salles de sieste, les baby-foot et toutes les infrastructures vendant du rêve permettraient en fait de compenser les heures supplémentaires, la mauvaise ambiance entre collègues et les semaines de travail intensives.
    >
    >En outre, certains employés ressentiraient davantage de pression, considérant désormais que participer à ces programmes et ateliers est une tâche professionnelle semi-obligatoire; au point que la non-participation entraînerait une stigmatisation. Au bout du compte, leur quotidien rimerait avec stress et... mal-être.
    https://www.slate.fr/story/241606/pou...ique-sante-mentale-entreprise-travail
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  2. "Le but de la vie n’est pas l’absence de souffrance, mais plutôt de se montrer à la hauteur de sa souffrance et de ses valeurs. En ce sens, l’idéologie du confort et de la joie véhiculée notamment par la société américaine et sa fameuse « poursuite du bonheur » est pour Frankl un leurre absolu, voire un piège : « (…) un tel système de valeurs est sans doute responsable du fait que le fardeau de la souffrance inévitable est augmenté par la souffrance de ne pas être heureux » 24 » . Dans un monde où le bonheur est représenté comme l’idéal, la souffrance est incompréhensible et les individus qui la vivent sont ainsi doublement punis. Dépasser le slogan marketing d’une vie heureuse remplie des dernières innovations à la mode pour une vie ayant du sens, en particulier dans un monde où les défis ne manquent pas (réchauffement climatique, perte de biodiversité, accroissement des inégalités, faillite des démocraties, …) devient ainsi le moyen de sauver le monde comme de nous sauver, individuellement, nous-mêmes, en servant nos contemporains, les générations futures et le vivant en général."
    https://usbeketrica.com/fr/article/la...-ne-compense-en-rien-notre-souffrance
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  3. >On a donc un phénomène de comparaison, démontré par de précédentes études; si votre revenu augmente mais que celui de votre voisin augmente parallèlement, vous n’allez pas être plus heureux.

    ***

    >Le chercheur met pourtant en garde contre toute interprétation hâtive de son étude. «En réalité, les gens surestiment probablement trop l’argent lorsqu’ils pensent à la façon dont leur vie se déroule, critique-t-il. J’ai remarqué que les gens qui associent argent et bonheur ont tendance à être moins heureux. J’ai aussi constaté que ceux qui gagnent le plus d’argent sont aussi les plus stressés et ceux qui travaillent le plus.»

    ***

    >En somme, l’argent serait surtout le seul facteur que les gens ont le plus l’impression de contrôler et mesurer. Car tous les autres paramètres ayant été identifiés comme contribuant au bonheur (relations sociales riches et durables, générosité, optimisme, capacité à utiliser ses compétences, etc.) sont des critères beaucoup plus difficiles à jauger.
    https://korii.slate.fr/et-caetera/fin...r-etude-sondage-matthew-killingsworth
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