>"Des critiques se font également entendre chez une certaine intelligentsia, au Pérou ou au Brésil. «De leur perception, les Européens et les Américains sont venus piller l'or, le caoutchouc, le pétrole et maintenant les savoirs autochtones», explique l'anthropologue Sébastien Baud. Pire, la liane elle-même pourrait disparaître, selon le chercheur, qui observe sur le terrain qu'elle n'existe «presque plus» à l'état sauvage –la faute à une «surconsommation». Seules subsistent les cultures, dont la croissance, lente, pourrait ne pas suivre la cadence. À la fin, l'ayahuasca deviendra-t-elle un luxe réservé à une élite?"
https://www.slate.fr/story/266309/aya...ge-hallucinogene-capitalisme-occident
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https://www.cerveauetpsycho.fr/sr/env.../le-bonheur-rend-il-heureux-25428.php
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"Le but de la vie n’est pas l’absence de souffrance, mais plutôt de se montrer à la hauteur de sa souffrance et de ses valeurs. En ce sens, l’idéologie du confort et de la joie véhiculée notamment par la société américaine et sa fameuse « poursuite du bonheur » est pour Frankl un leurre absolu, voire un piège : « (…) un tel système de valeurs est sans doute responsable du fait que le fardeau de la souffrance inévitable est augmenté par la souffrance de ne pas être heureux » 24 » . Dans un monde où le bonheur est représenté comme l’idéal, la souffrance est incompréhensible et les individus qui la vivent sont ainsi doublement punis. Dépasser le slogan marketing d’une vie heureuse remplie des dernières innovations à la mode pour une vie ayant du sens, en particulier dans un monde où les défis ne manquent pas (réchauffement climatique, perte de biodiversité, accroissement des inégalités, faillite des démocraties, …) devient ainsi le moyen de sauver le monde comme de nous sauver, individuellement, nous-mêmes, en servant nos contemporains, les générations futures et le vivant en général."
https://usbeketrica.com/fr/article/la...-ne-compense-en-rien-notre-souffrance
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