frenchhope: externalités négatives*

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  1. > Puisque la mise en danger des écosystèmes semblait avoir largement contribué au développement de la pandémie, les consommateurs ont cherché à se procurer des produits de qualité, si possible locaux. On a ainsi observé durant cette période une nette augmentation des ventes en circuits courts.

    > Mais sa généralisation se heurte à un obstacle majeur : son coût pour le consommateur final. Lorsque le transport pèse peu dans le coût du produit fini (ainsi les bananes, où la part du transport maritime dans le coût est quasi négligeable), l’échange international permet à chaque territoire de se spécialiser là où sa productivité est la plus importante, tout en important les produits qu’il ne peut pas produire lui-même, ou bien à coût plus élevé, suivant ainsi la théorie des avantages comparatifs de David Ricardo.

    >Nos travaux de recherche menés en partenariat avec Vitagora, qui ont conduit à des scénarios possibles pour l’alimentation de demain, font toutefois ressortir l’importance de la variable « pouvoir d’achat ». Or, les difficultés économiques consécutives à la crise du Covid-19 pourraient conduire les consommateurs à privilégier celui-ci, au profit des acteurs de la grande distribution et du numérique qui fournissent des aliments transformés à faibles coûts.
    >
    >Les entreprises de l’IAA devront donc s’adapter. Celles qui travaillent déjà avec la grande distribution pourront par exemple s’appuyer sur le numérique pour proposer des produits transformés peu chers et accordant une importance moindre aux questions sanitaires et environnementales. D’autres joueront sur l’innovation, la qualité et la proximité pour proposer des produits locaux, labellisés et nutritionnellement qualitatifs, mais à un coût plus élevé.
    https://theconversation.com/apres-le-...ser-lindustrie-agroalimentaire-140103
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  2. Cette privatisation a d’autres effets encore : l’argent public est mis au service du déploiement d’offres qui ne lui bénéficient pas. Le service public ainsi démantelé n’est sollicité alors que pour compenser les défaillances des services privés, sans plus de possibilité de péréquation (ce qui est rentable est vendu au privé, ce qui ne l’est pas est abandonné, selon la règle bien libérale de la privatisation des bénéfices et de la socialisation des pertes). “La hiérarchie entre intérêt général et intérêt particulier (…) est bousculée”,

    Le risque est bien sûr celui d’une perte de souveraineté et de maîtrise technique, à terme, mais plus encore, le risque d’une dissolution du sens public lui-même dans des logiques de surcontrôle et de réduction des coûts.

    La privatisation avance sur le délabrement du secteur public. Il repose sur un mythe jamais démontré, à savoir que le privé ferait mieux que le public. On a surtout déployé dans le public de faux critères de qualité qui cachent surtout de simples recherches d’économies (c’est-à-dire des indicateurs de productivité !), à l’image des nombreux indicateurs qu’on y produit. Or, par nature – faut-il le seriner encore et encore ! – tout indicateur est biaisé

    L’Etat paie deux fois : “La première pour que des cabinets l’incitent à rogner les budgets, la seconde pour que ces mêmes cabinets l’aident à suppléer les carences qu’ils ont eux-même contribué à organiser”.
    https://hubertguillaud.wordpress.com/...merique-arme-de-privatisation-massive
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