"Le but de la vie n’est pas l’absence de souffrance, mais plutôt de se montrer à la hauteur de sa souffrance et de ses valeurs. En ce sens, l’idéologie du confort et de la joie véhiculée notamment par la société américaine et sa fameuse « poursuite du bonheur » est pour Frankl un leurre absolu, voire un piège : « (…) un tel système de valeurs est sans doute responsable du fait que le fardeau de la souffrance inévitable est augmenté par la souffrance de ne pas être heureux » 24 » . Dans un monde où le bonheur est représenté comme l’idéal, la souffrance est incompréhensible et les individus qui la vivent sont ainsi doublement punis. Dépasser le slogan marketing d’une vie heureuse remplie des dernières innovations à la mode pour une vie ayant du sens, en particulier dans un monde où les défis ne manquent pas (réchauffement climatique, perte de biodiversité, accroissement des inégalités, faillite des démocraties, …) devient ainsi le moyen de sauver le monde comme de nous sauver, individuellement, nous-mêmes, en servant nos contemporains, les générations futures et le vivant en général."
https://usbeketrica.com/fr/article/la...-ne-compense-en-rien-notre-souffrance
Vote 0
En quête de sens, dans leur vie quotidienne comme dans leur façon de travailler, les jeunes privilégient la construction personnelle et la recherche d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Leur intérêt pour la méditation montre qu’il ne s’agit pas d’un épiphénomène en réponse à la crise sanitaire, mais avant tout une manière de vivre au quotidien et l’art de cultiver l’unité corps-esprit.
https://theconversation.com/la-medita...gne-du-terrain-chez-les-jeunes-163919
Vote 0