-
https://usbeketrica.com/fr/article/vers-l-age-de-la-maintenance
Vote 0
tout mouvement qui lutte pour le progrès social peut être qualifié de « woke », ce qui est commode, notamment pour les think tanks conservateurs comme Fondapol par exemple, qui, à travers une note de recherche aux prétentions objectives mais à la grille de lecture particulièrement discutable – comme le rappelle par ailleurs Réjane Sénac, directrice de recherche au CNRS, évoquant ainsi le fait que cette note de recherche participe à la construction d’une « croisade » contre un « ennemi de la République ».
https://theconversation.com/le-wokism...u-limport-des-paniques-morales-172803
Vote 0
Les partisans de l’idée de progrès ne manqueront pas de mentionner ce qui, à leurs yeux, est un argument, voire l’argument principal de sa défense, à savoir l’augmentation de l’espérance de vie. Bien que plus ou moins exacte (elle est souvent exagérée ou mal comprise, ce qu’explique cet article), elle ne constituerait un argument valable que si la durée de vie primait sur sa qualité. Ainsi que Sénèque le remarquait déjà en son temps : « Pas un ne se demande s’il vit bien, mais s’il aura longtemps à vivre. Cependant tout le monde est maître de bien vivre ; nul, de vivre longtemps. » C’est pourquoi : « L’essentiel est une bonne et non une longue vie. »
J’ai eu l’occasion, il y a quelques temps, de m’entretenir avec Marylène Patou-Mathis, une préhistorienne française, vice-présidente du conseil scientifique du Muséum national d’Histoire naturelle, qui a passé du temps parmi les Sans, des chasseurs-cueilleurs vivant (ou survivant encore), entre autres, sur le territoire du Botswana (bien que l’expansion de la civilisation industrielle soit en train de les détruire à petit feu). Je me souviens encore de sa description de leurs aptitudes physiques incroyables, de leur dextérité, de leur agilité, de leur endurance, de leur vitalité et de leur jovialité. Il semblait clair, à ses yeux, que les Sans incarnaient, bien plus en tout cas que les civilisés, le développement du plein potentiel de l’être humain. Beaucoup d’anthropologues, d’ethnologues et de scientifiques ayant étudié (et/ou vécu parmi) un ou des peuples de chasseurs-cueilleurs partagent cette perspective.
https://www.partage-le.com/2017/09/03...s-effets-sur-la-sante-de-letre-humain
Vote 0
Dans ce nouvel ouvrage collectif, il s’agit, pour les trois auteurs, de montrer comment la défense de la science et de la raison est invoquée, mobilisée, instrumentalisée, par des lobbyistes masqués derrière des ONG pour réconcilier coûte que coûte les technologies et développements industriels avec l’épanouissement individuel et social. Par d’habiles manœuvres de retournement, les mouvements environnementalistes se retrouvent ainsi accusés d’obscurantisme : ils ne sauraient pas – et preuve en serait que leurs propos et domaines de luttes seraient empreints d’émotions qui, inéluctablement, les rendraient aveugles et sourds à la raison. Un très ancien motif se joue là, qui associe la science à la neutralité, l’objectivité, la froideur d’un esprit qui sait maîtriser ses émotions et les tenir à l’écart.
https://laviedesidees.fr/Foucart-Hore...aurens-Les-gardiens-de-la-raison.html
Vote 0