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  1. - Rendre l’inscription automatique pour tous
    - Simplifier le calendrier électoral

    les élections nationales (présidentielles et législatives), les élections locales (régionales, départementales, municipales), et les élections européennes. Une telle simplification réduirait le nombre de jours de vote de 40 %.

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    L’autorisation du vote électronique, du vote par courrier, ou du vote par anticipation sont à considérer avec prudence. Si se déplacer en personne jusqu’à son bureau de vote peut être coûteux, cela a aussi un bénéfice que ces formes de vote feraient disparaître : celui d’accomplir un acte symbolique, de montrer qu’on a accompli son devoir civique. Ces formes alternatives de participation auraient donc sans doute des effets nets positifs mais faibles. En outre, leurs coûts logistiques pourraient être conséquents. Enfin, ces formes de vote, en particulier le vote en ligne, comportent un risque majeur : la (crainte de) manipulation de l’élection et la baisse de la confiance dans les résultats.

    Pour réduire l’abstention, une alternative à la réduction du coût du vote serait de rendre le vote obligatoire, sous peine de sanctions pécuniaires, comme c’est le cas en Belgique, en Australie, et dans plusieurs pays d’Amérique du Sud. L’idée mériterait un débat sérieux, mais elle semble trop impopulaire en France aujourd’hui pour être réalisable à court terme.

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    la reconnaissance du vote blanc et l’introduction d’une dose de proportionnelle.

    Les effets de la première sur la participation sont très incertains. En effet, si les abstentionnistes témoignent souvent d’un certain désintérêt pour la politique, le vote blanc est plutôt le fait d’électeurs dotés d’un sens civique aigu. Le recours à une dose de proportionnelle dans les scrutins comme les législatives – voire l’adoption d’une proportionnelle totale – permettrait peut-être d’augmenter la participation

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    Encourager les campagnes de terrain

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    Renouveler l’éducation civique et lui donner davantage de moyens
    https://laviedesidees.fr/Comment-lutter-contre-l-abstention.html
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  2. Cet apport de métaux recyclés dits secondaires se substitue en effet à une partie des besoins auparavant assurés par les mines (métaux dits primaires), et permet donc d’éviter les déchets et contaminations associés à la mine tout en diminuant notre dépendance à l’importation de métaux depuis des pays potentiellement sensibles géopolitiquement.

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    D’un point de vue énergétique, une tonne d’acier, d’aluminium ou de cuivre recyclée est en outre moins énergivore que son équivalent primaire – avec des économies d’énergie allant de 60 à 90 %. Les volumes de métaux recyclés réintroduits dans la boucle, enfin, sont autant de matières qui n’iront pas finir dans les décharges avec le lot de pollutions et de coûts qu’elles auraient pu générer.

    Pourtant, et sans même viser la circularité parfaite, l’essor du « tout » recyclage pour l’ensemble des métaux est loin d’être aussi simple et relève davantage d’une route semée d’embûches.

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    Jusqu’ici, les faits semblent contredire ce but. Une grande partie des métaux ne sont pas ou peu recyclés, c’est le cas de la plupart des métaux mineurs (parfois dits métaux rares, comme le lithium, le gallium ou l’indium). Et les métaux bien recyclés (acier, métaux de base et précieux) ont de leur côté atteint un plateau et ne progressent plus.
    Évolution des différents taux de recyclage selon les métaux. Données de Krausmann et coll. 2017, Fourni par l'auteur

    Il semblerait donc que le scénario du tout recyclé se heurte à la réalité de produits qui sont souvent : complexes (nombre de composants et d’éléments), variés et dont les concentrations en métaux – jouant à la fois sur les coûts et les recettes des recycleurs – ne sont pas toujours favorables à ces derniers par rapport à la mine classique.
    Rapport entre les concentrations dans les mines et dans les circuits imprimés d’ordinateurs (PCB) pour plusieurs métaux. Fizaine 2020, Fourni par l'auteur

    La diversité des produits et des composants complexifie le montage de lignes de recyclage adaptées et leur massification, d’autant plus que les courtes durées de vie technologique de certains produits peuvent rendre complètement caduc le modèle de recyclage auparavant pertinent.

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    le prix des métaux mais surtout sa volatilité associée n’est pas non plus toujours un terrain très favorable à la mise en place de chaînes de recyclage car celle-ci accentue l’incertitude sur le niveau des recettes. Quand bien même les prix des métaux atteindraient des niveaux élevés, différentes études passées ont démontré la faible réaction de l’offre secondaire des métaux au prix de ces derniers.

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    Du côté des coûts, l’extraction à partir de la « mine urbaine » n’est pas forcément un eldorado économique notamment lorsque l’on s’intéresse à la concentration des métaux mineurs. Pour ces derniers, les concentrations de la mine urbaine sont bien souvent très en deçà de celle de la mine classique. Associés à des prix moyens, ils ne représentent qu’une fraction mineure des recettes extractibles, il n’est donc pas surprenant que les métaux mineurs ne soient pas ciblés par les recycleurs.

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    Ensuite d’autres études) ont montré que la réduction en amont des quantités de métaux notamment précieux dans les produits électroniques (en particulier par la miniaturisation) a rendu beaucoup moins attractif le modèle du recyclage. Il y aurait alors, un arbitrage entre d’une part des produits complexes avec des concentrations faibles de métaux (donc économes en métaux) mais peu recyclables, et des produits plus simples mais plus gourmands en métaux et donc mieux recyclables. Le premier R de l’économie circulaire (c’est-à-dire diminuer) aurait ainsi tendance à chasser son dernier R (recycler).

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    Une mauvaise réaction face à ces constats consisterait à disqualifier l’intérêt du recyclage. Au contraire, le recyclage devra faire partie intégrante d’un modèle économique plus durable à la fois du point de vue des ressources et de l’environnement.

    Comme le rappellent sans cesse les spécialistes des sciences de l’environnement, le recyclage n’est toutefois qu’une petite partie de la solution et sa maximisation est complexe, difficile et parfois incompatible avec d’autres leviers de l’économie circulaire. La recherche a donc encore du travail pour mieux comprendre comment dénouer ces contraintes et proposer de nouveaux modèles plus soutenables.
    https://theconversation.com/recycler-...metaux-un-objectif-atteignable-192573
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    https://www.latribune.fr/entreprises-...produits-bio-s-effondrent-942286.html
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  4. -
    https://www.france24.com/fr/france/20...mbre-de-d%C3%A9tenus-dans-les-prisons
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  5. -
    https://www.latribune.fr/entreprises-...produits-bio-s-effondrent-942286.html
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