Se côtoient en ce moment dans notre quotidien non seulement la peur de la maladie, les interrogations et les attentes concernant l’émergence d’un traitement, mais aussi les incertitudes sur les retombées économiques et les résurgences de craintes concernant une pénurie alimentaire (que nous n’avions plus connues en France depuis la Deuxième Guerre mondiale). Tout cela agrémenté d’un flot ininterrompu d’informations anxiogènes se déversant chaque jour via la télévision ou Internet.
Le confinement en lui-même, qui peut être vécu différemment selon les individus, réunit certaines caractéristiques retrouvées en temps de guerre : étirement du temps à l’infini, perte des repères temporels, rupture avec le quotidien, sensation de perte de liberté voire d’emprisonnement. On voit poindre aussi la sensation de solitude et d’isolement, et l’ennui, dont on avait presque oublié la possibilité d’existence.
https://theconversation.com/confineme...s-apprend-la-guerre-du-vietnam-136364
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