de nombreuses recherches en psychologie morale appliquée au sport ont mis en évidence que la réalité est plus complexe sur les terrains de jeu et que la fin justifie souvent les moyens dès qu’il y a compétition dans un cadre institutionnalisé. Ainsi se développent des attitudes fonctionnelles à l’égard des règles qui seraient alors appréhendées comme des contraintes à maitriser, voire à détourner, pour en tirer des avantages, plus que comme des normes à respecter.
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Les premières études dans ce domaine concernaient le milieu scolaire et carcéral et montraient que, dans ces contextes, le fonctionnement moral habituellement adopté par les individus était abandonné au profit de la morale du groupe. De nombreux travaux ont été effectués par la suite dans le contexte sportif que ce soit au niveau fédéral ou socio-éducatif.
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L’assignation au sport de valeurs morales constitue un idéal de vie, où le sportif de haut niveau serait la figure du héros. Les représentations de la logique méritocratique du sport permettent de conforter les illusions d’égalitarisme dans la société. Pourtant, nous ne sommes pas tous égaux sur un stade, le ou les plus méritants ne seront pas forcément les vainqueurs. Le recours au sport est révélateur de notre société où la compétition est la norme. Ce contexte de quête de performance entraine l’individualisme et prône des idéaux qui ne peuvent pas être atteints par tous.
https://theconversation.com/le-sport-...ration-sociale-pour-les-jeunes-192525
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https://www.quantamagazine.org/out-of...retly-protect-orderly-swarms-20200521
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"Le but de la vie n’est pas l’absence de souffrance, mais plutôt de se montrer à la hauteur de sa souffrance et de ses valeurs. En ce sens, l’idéologie du confort et de la joie véhiculée notamment par la société américaine et sa fameuse « poursuite du bonheur » est pour Frankl un leurre absolu, voire un piège : « (…) un tel système de valeurs est sans doute responsable du fait que le fardeau de la souffrance inévitable est augmenté par la souffrance de ne pas être heureux » 24 » . Dans un monde où le bonheur est représenté comme l’idéal, la souffrance est incompréhensible et les individus qui la vivent sont ainsi doublement punis. Dépasser le slogan marketing d’une vie heureuse remplie des dernières innovations à la mode pour une vie ayant du sens, en particulier dans un monde où les défis ne manquent pas (réchauffement climatique, perte de biodiversité, accroissement des inégalités, faillite des démocraties, …) devient ainsi le moyen de sauver le monde comme de nous sauver, individuellement, nous-mêmes, en servant nos contemporains, les générations futures et le vivant en général."
https://usbeketrica.com/fr/article/la...-ne-compense-en-rien-notre-souffrance
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