>Dans une Techtopie, le lieu de travail est le plus grand et le plus puissant des magnets. Il monopolise le temps, l’énergie et la dévotion de la communauté. Tous les autres magnets — famille, communautés religieuses, associations, organisations politiques, clubs artistiques — sont des magnets beaucoup plus petits, et beaucoup plus faibles en comparaison de cet immense magnet. Si l’une de ces institutions souhaite obtenir un peu du temps et de l’énergie de la communauté, elle doit se mettre au service de cet immense magnet qu’est le lieu de travail technologique.
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>Les personnes extérieures à ces lieux technologiques avec lesquelles j’ai pu m’entretenir — personnalités publiques, gérants de petites entreprises, représentants religieux — me disaient que les gens n’avaient plus le temps de s’engager en politique ou dans les associations locales. Les individus s’investissent tellement sur leur lieu de travail qu’ils finissent par déserter et par appauvrir le domaine public.
https://www.numerama.com/tech/1222956...-religion-dans-la-silicon-valley.html
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As long as we remain committed to a workflow based on constant, improvised messaging, we will remain in a state of low-grade anxiety. To return to our motivating question, there are many reasons why e-mail makes us miserable. It creates, for example, a tortuous cycle that increases the amount of work on our plate while simultaneously thwarting, through constant distraction, our ability to accomplish it effectively. We’re also, it turns out, really bad at communicating clearly through a purely written medium—all kinds of nuances are lost, especially sarcasm, which leads to frustrating misunderstandings and confused exchanges. But lurking beneath these surface depredations is a more fundamental concern. The sheer volume of communication generated by modern professional e-mail directly conflicts with our ancient social circuits. We’re miserable, in other words, because we’ve accidentally deployed a literally inhumane way to collaborate.
https://www.newyorker.com/tech/annals...hnology/e-mail-is-making-us-miserable
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Ce sont ces petites tâches communes qui sont apparues ces quarante dernières années en parallèle des progrès technologiques: trier ses mails, gérer ses mots de passe, planifier son voyage, se renseigner sur la santé, scanner ses courses, contacter les services clients de plateforme en ligne, utiliser une caisse automatique… Un accroissement du travail de l'ombre qui serait bénéfique aux entreprises, selon l'écrivain, puisque ces quelques minutes de notre temps que nous accordons volontiers permettent de réduire la main d'œuvre.
https://www.slate.fr/story/199287/org...isation-travail-listes-charge-mentale
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La situation que nous vivons aujourd’hui est différente. Mais si le télétravail n’a pas été mis en place pour des questions de protection de l’environnement, il a eu dans sa forme contrainte et à temps plein un impact non négligeable : soit la limitation de l’utilisation des transports et la baisse de la pollution conséquente avec 3,3 millions de déplacements évités chaque semaine.
Malheureusement, cette limitation des déplacements a eu pour conséquence une relocalisation les activités du quotidien autour du domicile, induisant une augmentation des livraisons de repas et de biens de consommation courante.
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La mise en place du télétravail en mode dégradé contribue à l’augmentation des risques psychosociaux. On constate ainsi une porosité de la frontière vie personnelle et vie professionnelle, un sentiment d’isolement, des formes de stress, des risques de burn-out et, parfois même, le développement de nouvelles formes de harcèlement « connecté ».
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De nombreuses dérives sont apparues dès le premier confinement : temps de travail excessif, empiétement entre vie professionnelle et vie privée, difficultés à déconnecter. Rappelons que le confinement n’exonère pas les employeurs de leur obligation générale de sécurité à l’égard de leurs employés (articles L4121-1 et L4121-2 du code du travail).
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Citons en premier lieu l’étude de perception CSA pour Malakoff Humanis, réalisée du 15 au 20 avril 2020 : 33 % des télétravailleurs estiment que ce contexte particulier de télétravail a un impact négatif sur leur charge de travail et 30 % sur leur motivation ; 30 % des télétravailleurs confinés estiment que leur santé psychologique s’est dégradée ; 28 % estiment que leur charge mentale a augmenté ; 39 % ont du mal à articuler temps de vie professionnelle et personnelle ; 45 % des télétravailleurs ont du mal à se déconnecter du travail. Enfin 28 % vivent des tensions avec leur entourage familial.
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Un sondage OpinionWay – conduit du 31 mars au 8 avril 2020 auprès de 2 005 salariés représentatifs pour le cabinet « Empreinte Humaine » et portant sur l’impact de la crise sanitaire sur la santé psychologique des salariés – montre qu’après seulement 2 à 3 semaines de confinement le bien-être psychologique des travailleurs s’était déjà largement dégradé ; c’est 10 points de moins que l’enquête Eurofound réalisée en 2016. 44 % des collaborateurs se disent anxieux et perçoivent une détresse psychologique. Ceci concerne davantage les femmes (22 % en détresse élevée contre 14 % pour les hommes).
https://theconversation.com/le-teletr...s-enseignements-du-confinement-151886
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