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https://www.franceculture.fr/emission...une-generation-est-en-train-d-emerger
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Fatigué d’être libre, d’être autonome et d’avoir à choisir dans un environnement « hyper-démocratique », l’individu moderne « tombe en panne », dans une sorte de mollesse existentielle et d’apathie de masse.
On peut légitimement penser que cette mollesse existentielle s’est renforcée durant la crise, l’injonction « Allez voter » étant devenue insupportable après des mois de « Allez faire-ci », « N’allez pas là-bas », « Faites la fête comme-ci », « Travaillez comme ça ». Dans ce contexte, l’acte même de voter et la participation à la vie démocratique relèvent d’efforts de plus en plus difficiles pour un peuple fatigué et privilégiant le bonheur personnel
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Trop de débats, trop d’émissions, trop de polémiques, trop de notifications reçues, trop de candidatures à l’élection présidentielle…Cette overdose est aussi à mettre dans les raisons de ce « grand retrait » démocratique, comme lorsque l’on quitte un mauvais film dans une salle de cinéma car il y a trop de mauvais bruit, trop de sang, trop de mauvais effets spéciaux, trop de tout en trop moyen.
https://usbeketrica.com/fr/article/fa...-overdose-un-cocktail-abstentionniste
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Les partisans de l’idée de progrès ne manqueront pas de mentionner ce qui, à leurs yeux, est un argument, voire l’argument principal de sa défense, à savoir l’augmentation de l’espérance de vie. Bien que plus ou moins exacte (elle est souvent exagérée ou mal comprise, ce qu’explique cet article), elle ne constituerait un argument valable que si la durée de vie primait sur sa qualité. Ainsi que Sénèque le remarquait déjà en son temps : « Pas un ne se demande s’il vit bien, mais s’il aura longtemps à vivre. Cependant tout le monde est maître de bien vivre ; nul, de vivre longtemps. » C’est pourquoi : « L’essentiel est une bonne et non une longue vie. »
J’ai eu l’occasion, il y a quelques temps, de m’entretenir avec Marylène Patou-Mathis, une préhistorienne française, vice-présidente du conseil scientifique du Muséum national d’Histoire naturelle, qui a passé du temps parmi les Sans, des chasseurs-cueilleurs vivant (ou survivant encore), entre autres, sur le territoire du Botswana (bien que l’expansion de la civilisation industrielle soit en train de les détruire à petit feu). Je me souviens encore de sa description de leurs aptitudes physiques incroyables, de leur dextérité, de leur agilité, de leur endurance, de leur vitalité et de leur jovialité. Il semblait clair, à ses yeux, que les Sans incarnaient, bien plus en tout cas que les civilisés, le développement du plein potentiel de l’être humain. Beaucoup d’anthropologues, d’ethnologues et de scientifiques ayant étudié (et/ou vécu parmi) un ou des peuples de chasseurs-cueilleurs partagent cette perspective.
https://www.partage-le.com/2017/09/03...s-effets-sur-la-sante-de-letre-humain
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https://www.lesechos.fr/politique-soc...-moins-dactivite-physique-2117245.php
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https://www.lesechos.fr/28/07/2016/le...iards-d-euros-par-an.htm#Xtor=AD-6000
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