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    https://www.slate.fr/story/236060/age...veloppement-cerveau-maturite-neurones
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  2. Le monde est ce qu’il est. Il ne nous veut ni bien, ni mal. L’avenir est incertain, et peut faire advenir le bien comme le mal. C’est pourquoi le réalisme du pessimisme n’interdit pas, bien au contraire, « l’espérance folle » (Guy Béart) de l’optimisme. Il faut se guérir d’un pessimisme paralysant. L’éducation se doit donc de promouvoir un optimisme salvateur.

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    Le pessimisme va de soi. Il est la couleur dominante de toute vie humaine. Inutile de vouloir l’enseigner : il est comme un mode de fonctionnement « par défaut ». L’optimisme, quant à lui, a besoin d’être promu. C’est en ce sens que, comme le dit Alain, si « le pessimisme est d’humeur, l’optimisme est de volonté ». Ce que Georges Pascal, dans L’idée de philosophie chez Alain, exprime par une très belle formule : « l’optimisme est un refus volontaire du désespoir ».

    On ne refuse pas de prendre acte des difficultés qui accablent toute vie humaine, mais de céder au désespoir que peut entraîner cette prise de conscience. Car « le noir pessimisme » n’est « le vrai » que pour celui qui s’abandonne, devenant alors le jouet de forces qui lui restent « extérieures ». Si je ne fais pas l’effort de me gouverner, je deviens la proie de mes humeurs, le jouet de mes passions.

    L’optimisme est le résultat d’une conquête. Il faut en faire l’apprentissage. Mais alors : comment apprend-on à être optimiste ? Tout simplement : en cultivant sa volonté. Mais il n’y a aucune magie de la volonté. Celle-ci se forge, et se fortifie, à la double condition que l’on essaye, au lieu d’abdiquer a priori ; et que l’on espère, au lieu de penser que l’on ne doit jamais rien attendre de bon.
    https://theconversation.com/apprendre...re-optimiste-un-enjeu-educatif-171425
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    https://framasphere.org/camo/baa18310...337356464316166333338313630382e6a7067
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    https://www.cerveauetpsycho.fr/sd/psy...ntion-psychopathe-au-volant-24542.php
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  5. Anne Case et Angus Deaton, tous deux chercheurs à Princeton, ont étudié en profondeur le phénomène. Ils ont d’abord montré qu’une bonne proportion de l’augmentation de mortalité était liée à un petit nombre de causes : alcool, overdoses aux médicaments opioïdes et suicides. On réalise immédiatement que ces causes sont exclusivement d’origine humaine. Cette mauvaise santé américaine est due aux Américains. Case et Deaton ont ensuite cherché à déterminer les causes des causes, c’est-à-dire les raisons qui poussaient ces américains – majoritairement des blancs, non hispaniques et sans diplôme – à attenter à leur santé. Ils ont observé que ni les revenus, ni les données économiques en général n’étaient suffisants pour justifier ce comportement. L’économie ne pouvait notamment pas expliquer la divergence entre les blancs non hispaniques et les autres communautés. Les auteurs ont émis l’hypothèse que c’étaient plutôt les circonstances sociales qui étaient en cause.

    Certains changements sociaux ayant commencé il y a longtemps – plusieurs décennies – auraient créé ce que Case et Deaton ont appelé « un désavantage cumulatif ». Ce désavantage se répercute sur la mortalité et ce, dès le milieu de la vie puisque ce sont les blancs d’âge moyen qui meurent plus qu’avant (les seniors continuent de voir leur santé s’améliorer). Le marché du travail, sensible à la concurrence internationale pour ces non diplômés, mais aussi un déclin social dont peuvent témoigner par exemple les indicateurs de mariage, se sont associés pour produire ce désavantage cumulatif.

    Les Américains blancs non hispaniques et non diplômés ont progressivement perçu cet avantage et l’ont interprété comme détruisant leurs perspectives. Ce mix les aurait amenés à mener une vie moins saine.

    Qu’il s’agisse d’alcool, d’opioïde ou même de mauvaise nourriture (l’obésité étant souvent associée aux autres problèmes), l’intoxication exerce deux effets qui expliquent son attractivité : elle apporte un plaisir instantané et elle éteint momentanément le désespoir. Les Américains ont accepté de se reporter sur ce que les psychanalystes appellent les satisfactions pauvres. Ils ne croyaient plus aux satisfactions ayant une valeur supérieure.

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    Le parallèle avec la mauvaise santé américaine nous rappelle deux de nos caractéristiques : premièrement, ce qui compte le plus n’est pas la réalité du monde mais la perception que nous en avons. Deuxièmement, nous avons une conception dynamique de la vie. Nous ne nous préoccupons pas seulement du court terme mais aussi du long terme et donc pas seulement de nous.

    L’absence de détérioration de la santé des afro-américains relèverait d’une logique inverse mais basée sur les mêmes principes. Malgré toutes les difficultés et discriminations qu’ils rencontrent encore, les afro-américains auraient appris à être plus résilients et surtout, ils envisagent une amélioration de leurs conditions sociales. Ils se voient dans une tendance positive alors que les blancs expriment une régression.
    https://usbeketrica.com/fr/article/us-declassement-social-esperance-de-vie
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    https://www.slate.fr/story/195809/imp...e-confinement-covid-19-deuxieme-vague
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