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    https://theconversation.com/stress-le...t-might-protect-you-from-covid-153361
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    https://www.futura-sciences.com/sante...nte-et-c-est-la-science-qui-l-affirme
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    https://www.slate.fr/story/220506/vot...me-alimentaire-influence-votre-humeur
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  4. Une méta-analyse de 96 expérimentations conçues pour nous inciter à adopter une alimentation plus saine a été menée par Pierre Chandon, professeur de marketing à l’Institut européen d’administration des affaires de Fontainebleau. Elle montre que les nudges qui font appel à la réflexion des consommateurs, comme le Nutri-Score, sont moins efficaces que ceux qui touchent aux émotions – telles que les incitations au plaisir de manger. De même, les plus performants seraient ceux qui influencent immédiatement nos comportements, comme la réduction de la taille des portions et des contenants, sans recours à une information que nous aurions à traiter, évaluer et comprendre. Mais cette efficacité est difficile à maintenir dans le temps. « Nous sommes des êtres d’habitude ; il est dur de nous faire changer », souligne Patricia Gurviez. « Une fois le mécanisme du nudge révélé, ou si on le fait simplement disparaître de l’espace public, ses effets se dissipent », ajoute Henri Bergeron3, sociologue à Sciences Po Paris et directeur de recherche au CNRS.

    L’utilisation de nudges, particulièrement dans le domaine de la santé, soulève aussi son lot de problèmes éthiques. Certains l’accusent en effet d’être un dispositif paternaliste, infantilisant, qui cautionne une certaine forme de manipulation. Les nudges peuvent aussi être à l’origine d’un sentiment de culpabilité chez les personnes qui les contournent délibérément… et un nombre important de comportements ne donnent tout simplement aucune prise à ce type de dispositif. « Beaucoup des facteurs qui expliquent les choix néfastes de certaines personnes vis-à-vis de leur santé sont liés à leur habitat, leur statut socioéconomique, leur profession, poursuit le sociologue. Les nudges n’ont pas d’impact sur les conditions sociales d’existence, comme le pouvoir d’achat. Fonder une politique de santé publique sur les nudges est un projet minimaliste, qui renonce de fait à transformer la société. »
    https://www.inserm.fr/actualite/le-nudge-outil-efficace-ou-effet-de-mode
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    https://www.lactucitoyenne.fr/actuali...-le-passe-je-crois-que-vous-etes-naif
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  6. Anne Case et Angus Deaton, tous deux chercheurs à Princeton, ont étudié en profondeur le phénomène. Ils ont d’abord montré qu’une bonne proportion de l’augmentation de mortalité était liée à un petit nombre de causes : alcool, overdoses aux médicaments opioïdes et suicides. On réalise immédiatement que ces causes sont exclusivement d’origine humaine. Cette mauvaise santé américaine est due aux Américains. Case et Deaton ont ensuite cherché à déterminer les causes des causes, c’est-à-dire les raisons qui poussaient ces américains – majoritairement des blancs, non hispaniques et sans diplôme – à attenter à leur santé. Ils ont observé que ni les revenus, ni les données économiques en général n’étaient suffisants pour justifier ce comportement. L’économie ne pouvait notamment pas expliquer la divergence entre les blancs non hispaniques et les autres communautés. Les auteurs ont émis l’hypothèse que c’étaient plutôt les circonstances sociales qui étaient en cause.

    Certains changements sociaux ayant commencé il y a longtemps – plusieurs décennies – auraient créé ce que Case et Deaton ont appelé « un désavantage cumulatif ». Ce désavantage se répercute sur la mortalité et ce, dès le milieu de la vie puisque ce sont les blancs d’âge moyen qui meurent plus qu’avant (les seniors continuent de voir leur santé s’améliorer). Le marché du travail, sensible à la concurrence internationale pour ces non diplômés, mais aussi un déclin social dont peuvent témoigner par exemple les indicateurs de mariage, se sont associés pour produire ce désavantage cumulatif.

    Les Américains blancs non hispaniques et non diplômés ont progressivement perçu cet avantage et l’ont interprété comme détruisant leurs perspectives. Ce mix les aurait amenés à mener une vie moins saine.

    Qu’il s’agisse d’alcool, d’opioïde ou même de mauvaise nourriture (l’obésité étant souvent associée aux autres problèmes), l’intoxication exerce deux effets qui expliquent son attractivité : elle apporte un plaisir instantané et elle éteint momentanément le désespoir. Les Américains ont accepté de se reporter sur ce que les psychanalystes appellent les satisfactions pauvres. Ils ne croyaient plus aux satisfactions ayant une valeur supérieure.

    ***

    Le parallèle avec la mauvaise santé américaine nous rappelle deux de nos caractéristiques : premièrement, ce qui compte le plus n’est pas la réalité du monde mais la perception que nous en avons. Deuxièmement, nous avons une conception dynamique de la vie. Nous ne nous préoccupons pas seulement du court terme mais aussi du long terme et donc pas seulement de nous.

    L’absence de détérioration de la santé des afro-américains relèverait d’une logique inverse mais basée sur les mêmes principes. Malgré toutes les difficultés et discriminations qu’ils rencontrent encore, les afro-américains auraient appris à être plus résilients et surtout, ils envisagent une amélioration de leurs conditions sociales. Ils se voient dans une tendance positive alors que les blancs expriment une régression.
    https://usbeketrica.com/fr/article/us-declassement-social-esperance-de-vie
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    https://www.cerveauetpsycho.fr/sd/san...s-des-fontaines-de-jouvence-19917.php
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